Auguste de Morsier
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 58 ans) |
| Nom de naissance |
Auguste George de Morsier |
| Nationalité | |
| Activités | |
| Famille |
Émilie de Morsier (mère) |
| Mère | |
| Enfant |
| Organisation |
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Auguste de Morsier, né le à Vernier et mort le à Plainpalais, est un féministe suisse.
Il est le premier président de l'Association suisse pour le suffrage féminin.
Biographie[modifier | modifier le code]
Origines et famille[modifier | modifier le code]
Auguste George[1] de Morsier naît le à Vernier, dans le canton de Genève. Il est originaire de Genève[2].
Son père, Gustave de Morsier, est banquier ; sa mère, née Émilie Naville, est une féministe[2].
Il se marie à deux reprises : en 1889, à Blanche Claparède, fille d'un pasteur et soeur d'Edouard Claparède ; et en 1923 à Mélanie Mittendorff, également fille d'un pasteur[2].
Parcours professionnel[modifier | modifier le code]
Il a une formation d'ingénieur et exerce à Bühl, dans le canton de Berne, et à Genève[2].
Parcours politique et militantisme[modifier | modifier le code]
Il lutte, comme sa mère, pour l'abolition de la prostitution réglementée. Il dirige la Ligue française pour le relèvement de la moralité publique et milite pour la reconnaissance de droits politiques aux femmes[2]. Membre du parti national-démocratique[3], il est député au Grand Conseil du canton de Genève de 1904 à 1910[1].
Il crée en 1907 l'Association genevoise pour le suffrage féminin et en devient le premier président. Il est aussi le premier président de l'Association suisse pour le suffrage féminin, fonction qu'il exerce de 1909 à 1912, et son seul membre masculin à sa création[2].
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages féministes et pacifistes, dont Le droit des femmes et la morale intersexuelle (1903) et La paix par le droit et par la guerre (1915)[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Auguste de Morsier » de Daniel Palmieri, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la licence Creative Commons paternité partage à l'identique ou une licence compatible.
- « Morsier, de, George Auguste », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
- Daniel Palmieri, « Auguste de Morsier » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- « M. de MORSIER Auguste », sur Grand Conseil du canton de Genève (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
