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Association des anciens honneurs héréditaires

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Association des anciens honneurs héréditaires
Histoire
Fondation
1967
Cadre
Zone d'activité
Type
Forme juridique
Objectif
Réunir en un cercle amical des descendants de trois générations consécutives décorées de la Légion d'honneur.
Siège
20 rue Bosquet, 75007 Paris
Pays
Organisation
Membres
Fondateur
Guy Guérin du Masgenêt
Président
Pierre Jaillard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web

L’association des anciens honneurs héréditaires (AHH) est une association loi de 1901 créée en 1967 qui réunit en un cercle amical des familles dont au moins trois générations consécutives ont été reçues dans l'ordre de la Légion d'honneur[1],[2].

Objet de l'association et conditions d'admission

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Cofondée en 1967 par Guy Guérin du Masgenêt[3], capitaine au long cours (1939), lieutenant de vaisseau (1941), administrateur principal des Affaires maritimes (commandant), officier des Forces navales françaises libres, officier de la Légion d'honneur, Croix de guerre avec trois citations [4], décoré de la Distinguished Service Cross, membre de la Société archéologique et historique du Limousin [5], l’association des anciens honneurs héréditaires (AHH), indique dans ses statuts (article 2) : « Réunir des familles que la loi a voulu honorer d’une façon particulière, soit parce que leur auteur a reçu des lettres patentes de chevalier au titre de la Légion d’honneur sous le Premier Empire, soit parce qu’elles comptent, au sens de l’ordonnance du 8 octobre 1814, trois générations consécutives en ligne masculine dans l’ordre de la Légion d’honneur » [6]

L'association fut soutenue par l'Institut de France en 2015 par une subvention de la Fondation Lefort-Beaumont pour l'achat de 150 livres des actes du colloque La transmission familiale de l'esprit de service du 19 septembre 2014, au profit de bibliothèques publiques, centres de recherches, lycées etc.[7]

Cette association revendique plus de 500 familles adhérentes[8]. Son sigle AHH figure au répertoire des abréviations et sigles du Bottin mondain.

L'ordonnance du 8 octobre 1814

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L’ordonnance du 8 octobre 1814 prescrivait les justifications à faire pour l'expédition et la délivrance de lettres patentes conférant le titre personnel de chevalier aux membres de la Légion d'honneur, et déterminait le cas dans lequel la noblesse leur sera acquise héréditairement[9].

  • Art. 1er. Il continuera d'être expédié des lettres patentes conférant le titre personnel de chevalier et des armoiries aux membres de la Légion d'honneur, qui se retireront à cet effet devant le Chancelier de France, et qui justifieront qu'ils possèdent un revenu net de trois mille francs au moins, en biens immeubles situés en France[9].
  • Art. 2. Lorsque l'aïeul, le fils et le petit-fils auront été successivement membres de la Légion d'honneur, et auront obtenu des lettres patentes, conformément à l'article précédent, le petit-fils sera noble de droit, et transmettra la noblesse à toute sa descendance[9].

L'histoire de l'application de cette ordonnance conférant jusqu'en 1874 la noblesse héréditaire aux familles dont trois générations consécutives de membres de la Légion d'honneur ont reçu par lettres patentes le titre personnel de chevalier est présentée dans l'article relatif à cet ordre.

Notes et références

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Bibliographie

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Sur la Légion d'honneur :

Sur la noblesse :

  • Christian de Bartillat Histoire de la noblesse française de 1789 à nos jours: Les nobles du Second Empire à la fin du XXe siècle (chapitre consacré à la Légion d'honneur), Albin Michel, 1991.
  • Jean Tulard, Napoléon et la noblesse d'Empire, Tallandier, 2003
  • François de Coustin Gens de noblesse aujourd'hui, Flammarion, 1989 - (partie consacrée à la "noblesse républicaine") p. 52 et suivantes.

Publications de l'association AHH :

Articles connexes

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Liens externes

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