Arthur Baur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Arthur Baur, né le à Zurich et mort le à Männedorf, est un journaliste, linguiste et espérantiste suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Arthur Baur nait le à Zurich, dont il est également originaire[1]. Son père, Emil Baur, est professeur de chimie et physique à l’École polytechnique fédérale de Zurich[1].

Il fait ses études supérieures à Zurich, Stockholm, Londres, Paris et Uppsala[1],[2]. Il y étudie la philologie allemande, anglaise, islandaise et rhéto-romanche[1],[2]. Il obtient, en 1940, un doctorat à l’université de Zurich[1],[2]. Il obtient un brevet pour l’enseignement secondaire supérieur à Zurich, en 1941[1]. Après son doctorat, il travaille en tant que journaliste, jusqu’à la retraite[2].

Espéranto et journalisme[modifier | modifier le code]

En 1930, Arthur Baur apprend l’espéranto au gymnasium[2]. Il devient membre de la société d’espéranto de Zurich[2].

En 1933, il adhère à la société suisse d’espéranto et commence à s’y impliquer en participant à l’assemblée générale[2],[3],[4].

En 1939, il adhère à l’association universelle d’espéranto[2].

De 1932 à 1933, il rédige le bulletin La Sonilo Malgranda, plus tard renommé Ĉiulandulo[2]. En 1959, la société suisse d’espéranto le fait membre d’honneur[2]. Entre 1947 et 1991, il diffuse les émissions de radio, en espéranto, Svisa Radio Internacia[2]. Heidi Baur-Sallenbach, son épouse, l’aide souvent à cette tâche[2].

Il est président de l’association suisse d’espéranto et rédacteur de son organe Svisa Esperanto-Revuo entre 1980 et 1986[2].

Il est responsable du service d’informations des 31e et 32e congrès universaux d’espéranto, à Berne, en Suisse[2]. Il également responsable du service de presse du 64e congrès, à Lucerne, en Suisse[2].

Il est l’unique rédacteur du Wochenblatt von Pfäffikon entre 1942 et 1945[1]. Il est rédacteur de la rubrique étrangère entre 1945 et 1959, puis rédacteur en chef entre 1960 et 1966 de Neue Berner Zeitung[1]. Il est rédacteur en chef de Landbote, entre 1967 et 1980[1].

Il rédige des ouvrages de vulgarisation sur le suisse alémanique, le rhéto-romanche et l’espéranto[1].

En 1980, il devient membre d’honneur de l’association universelle d’espéranto[1],[2].

En 1943, il épouse Heidi Baur-Sallenbach, docteure ès lettres et journaliste[1],[2],[5].

En 1975, il devient membre de la Commission nationale suisse pour l’Unesco[2].

Il meurt le à Männedorf, à l’âge de 95 ans[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Svisa antologio (1939)
  • La fenomeno Svislando (1979)
  • Esperanto in 5 Lehrbriefen (1942)
  • Das Problem der internationalen Sprache (1953)
  • Esperanto per Post (1958)
  • Deine zweite Sprache (1960)
  • De la utopio al la realeco; Von der Utopie zur Wirklichkeit (1976)
  • La retoromanĉa: sorto de la plej malgranda nacia lingvo de Svisdando (1984)
  • La retoromanĉa: historio kaj nuntempo de la kvara nacia lingvo de Svislando (1995)
  • Die Geschichte der Esperanto-Sendungen aus der Schweiz (1998)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k et l Roland Brechbühl (trad. Pierre-G. Martin), « Arthur Baur », sur Dictionnaire historique de la Suisse, (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r et s (eo) « Forpasis la dojeno de la Honoraj Membroj de UEA » Accès libre, sur uea.org, (consulté le )
  3. (eo) Claude Gacond, « Morto: Arthur Baur-Sallenbach », Svisa Esperanto-Societo informas,‎ novembro-decembro 2010 (lire en ligne [PDF])
  4. (eo) Claude Gacond, « Arthur Baur-Sallenbach », Svisa Esperanto-Societo informas,‎ (lire en ligne [PDF])
  5. http://www.esperanto-gacond.ch/SRI/SRI-1984/Radioprelego-SRI-122-2-771-1984-Arthur-Heidi-Baur-Claude-Andree-Gacond-Konversacio-de-la-esperanto-parolistoj-de-SRI-1.pdf

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]