Aquila X-1

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Aquila X-1
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière d'Aquila X-1[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 19h 11m 16,05720s[2]
Déclinaison +00° 35′ 05,8767″[2]
Constellation Aigle
Caractéristiques
Type spectral K4[3]
Variabilité Binaire X[4]

Désignations

V1333 Aql, 2MASS J19111604+0035058[5]

Aquilae X-1 (souvent abrégé Aql X-1) est une binaire X et la source de rayons X la plus lumineuse de la constellation de l'Aigle. Elle a été observée pour la première fois par le satellite Vela 5B qui a détecté plusieurs explosions de cette source entre 1969 et 1976[4]. Son homologue optique est variable, elle a donc été nommé V1333 Aquilae selon les normes de l'UAI. Le système héberge une étoile à neutrons qui accrète la matière d'une étoile de la séquence principale de type spectral K4[3]. La période orbitale du composant binaire est de 18,947 9 heures[1].

Rayonnement[modifier | modifier le code]

Le flux du rayonnement de l'étoile à neutrons est légèrement variable en raison de la combustion nucléaire de l'hélium accrété à la surface[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Michael R. Garcia, Paul J. Callanan, John McCarthy, Hjellming Eriksen et Robert M. Hjellming, « Aquila X-1 in Outburst and Quiescence », The Astrophysical Journal,‎ , p. 422–427 (DOI 10.1086/307283, Bibcode 1999ApJ...518..422G, arXiv astro-ph/9901075, S2CID 14797125)
  2. a et b A. G. A. Brown et al., « Gaia Data Release 2: Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics,‎ (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365)
  3. a et b D. Mata Sánchez et al., « The donor of Aquila X-1 revealed by high-angular resolution near-infrared spectroscopy », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society Letters,‎ , L41–L45 (DOI 10.1093/mnrasl/slw172, Bibcode 2017MNRAS.464L..41M, arXiv 1609.00392, S2CID 118355519)
  4. a et b S. Campana et al., « Mining the Aql X-1 long term X–ray light curve », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society,‎ , p. 1695–1700 (DOI 10.1093/mnras/stt604, Bibcode 2013MNRAS.432.1695C, arXiv 1304.4033, S2CID 118473178)
  5. « X Aql X-1 », sur SIMBAD (consulté le )
  6. G. C. Mancuso, D. Altamirano, M. Méndez, M. Lyu et J. A. Combi, « Drifts of the marginally stable burning frequency in the X-ray binaries 4U 1608–52 and Aql X–1 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society,‎ , p. 1856–1863 (DOI 10.1093/mnras/stab159, arXiv 2102.01181)

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :