Annick Peters-Custot

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Annick Peters-Custot
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Annick Peters-Custot née en 1973 est une historienne française. Ses travaux portent sur l'histoire byzantine, normande et souabe de l'Italie méridionale au Moyen Âge.

Biographie[modifier | modifier le code]

Entre 1993 et 1997, Annick Peters-Custot est élève à l'École Normale supérieure de la rue d'Ulm. En 2002, elle soutient sa thèse de doctorat à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, intitulée Les populations grecques d'Italie méridionale post-byzantine : modalités d'acculturation, publiée en 2009. Elle est maîtresse de conférences à l'Université de Saint-Étienne en 2003. Elle est professeure à l'Université de Nantes depuis 2014[1].

Ses recherches portent sur la Méditerranée médiévale et plus particulièrement sur les échanges entre l'Empire byzantin, l'Occident latin et le monde islamique[2].

En 2014, elle publie Bruno en Calabre. Histoire d’une fondation monastique dans l’Italie normande, ouvrage qui offre une première synthèse sur l'implantation en Calabre de Bruno (1030-1101), fondateur de l'ordre des Chartreux. Ce travail s'est surtout appuyé sur les sources diplomatiques produites par le comte de Sicile Roger Ier, qui contrôle alors également la Calabre[3]. Ce livre s'inscrit dans le mouvement de renouvellement des études portant sur la construction des ordres monastiques et sur le monachisme byzantin[4].

Annick Peters-Custot est élue présidente du comité français des études byzantines, le 11 février 2023. Elle succède à Jannic Durand[5].

Publications[modifier | modifier le code]

Monographies[modifier | modifier le code]

  • Les Grecs de l'Italie méridionale post-byzantine, IXe – XIVe siècle: une acculturation en douceur, Rome, Ecole française de Rome, , 730 p. (ISSN 0223-5099)
  • Bruno en Calabre : histoire d'une fondation monastique dans l'Italie normande : S. Maria de Turri et S. Stefano del Bosco, Rome, École française de Rome, coll. « Collection de l'École française de Rome », (ISSN 0223-5099)

Direction d'ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Puer Apuliae : mélanges offerts à Jean-Marie Martin, Paris, ACHCByz, , 2 vol. (ISBN 978-2-906716-19-3)
  • L'héritage byzantin en Italie : VIIIe – XIIe siècle. I, La fabrique documentaire, Rome, École française de Rome, , 334 p. (ISBN 978-2-7283-0923-8)
  • L'héritage byzantin en Italie : VIIIe – XIIe siècle. II, Les cadres juridiques et sociaux et les institutions publiques, Rome, École française de Rome, , 729 p. (ISBN 978-2-7283-0941-2)
  • L'héritage byzantin en Italie : VIIIe – XIIe siècle. III, Décor monumental, objets, tradition textuelle, Rome, École française de Rome, , 286 p. (ISBN 978-2-7283-1107-1)
  • L'héritage byzantin en Italie : VIIIe – XIIe siècle. IV, Habitat et structure agraire, Rome, École française de Rome, , 432 p. (ISBN 978-2-7283-1224-5)
  • La réception des Pères grecs et orientaux en Italie au Moyen âge : Ve – XVe siècle, Paris, Éditions du Cerf, , 394 p. (ISBN 978-2-204-13650-1)
  • Ethno-géopolitique des empires : de l'Antiquité au monde contemporain, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 240 p. (ISBN 978-2-7535-8279-8)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Annick PETERS CUSTOT, « Annick PETERS CUSTOT », sur Nantes Université (consulté le )
  2. Pierre-Henri ORTIZ, « Nous Autres : l'histoire publique selon Annick Peters-Custot », sur Nonfiction.fr le portail des livres et des idées, (consulté le )
  3. Kristjan Toomaspoeg, « Annick Peters-Custot, Bruno en Calabre. Histoire d’une fondation monastique dans l’Italie normande : S. Maria de Turri et S. Stefano del Bosco », Cahiers de civilisation médiévale. Xe – XIIe siècle, no 238,‎ , p. 195–197 (ISSN 0007-9731, lire en ligne, consulté le )
  4. Vassa Kontouma-Conticello, « Annick Peters-Custot, Bruno en Calabre. Histoire d’une fondation monastique dans l’Italie normande (Collection de l’École française de Rome 489). – École française de Rome, Rome 2014 », Revue des études byzantines, vol. 73, no 1,‎ , p. 409–412 (lire en ligne, consulté le )
  5. « CFEB – Comité français des études byzantines » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]