Angèle Bettini del Rio

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Angèle Bettini del Rio
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 95 ans)
ToulouseVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Marie Angèle del RioVoir et modifier les données sur Wikidata
Surnom
Angélita
Activité

Angèle Bettini del Rio, née Angèle del Rio le [1] à Toulouse et morte le à Toulouse[2], est une résistante française d'origine espagnole.

Jeunesse[modifier | modifier le code]

Ses parents sont des Espagnols exilés en France dans les années 1910. La famille Del Rio est modeste, souffrant du contexte de crise économique. Angèle Del Rio commence à travailler en 1936, alors que le Front populaire de Léon Blum remporte les élections législatives françaises de 1936. Elle s'engage alors dans les luttes sociales et rejoint les jeunesses communistes[3].

Avec la guerre civile espagnole (1936-1939), l'arrivée à Toulouse d'une forte communauté d'exilés espagnols et enfin l'arrivée au pouvoir du Philippe Pétain, la communauté espagnole et les membres du parti communiste sont ciblés par les lois autoritaires du gouvernement de Vichy. Le père et les frères de Del Rio sont arrêtés et internés dans le camp du Vernet, puis déportés en Algérie, au camp de Djelfa[3].

Résistance[modifier | modifier le code]

Relâchée en mars 1941, elle est à nouveau arrêtée en avril 1941 mais cette fois comme étrangère et enfermée au camp du Récébédou[3].

Engagement citoyen[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Une rue porte son nom dans la commune de L'Union[4]. En 2009, une plaque commémorative a été installée au 13 rue Alsace-Lorraine à Toulouse en mémoire du premier acte de résistance toulousaine auquel Angèle Bettini del Rio a participé[5].

La ville de Portet sur Garonne à donné son nom à une salle de spectacle, à 2 pas du musée de la mémoire dans le quartier du Récébedou, inaugurée à l'automne 2023[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. BNF, notice personne : Bettini del Rio, Angèle (lire en ligne).
  2. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  3. a b et c Elérika Leroy, « Marie-Angèle Del Rio Bettini dite « Angélita » », sur Mémorial François Verdier Forain - Libération Sud (consulté le ).
  4. « Rue Angèle Bettini Del Rio, L'Union (31561) - Base Adresse Nationale », sur adresse.data.gouv.fr (consulté le ).
  5. Claire Raynaud, « Angèle Bettini del Rio, l'une des plus grandes résistantes toulousaines, est décédée », sur ladepeche.fr, (consulté le ).
  6. « La salle Angèle del Rio Bettini », sur Ville de Portet-sur-Garonne (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Nicole Bary, Camps de femmes : chroniques d'internées, Rieucros et Brens, 1939-1944, Paris, Editions Autrement, (ISBN 2-7467-0028-X, lire en ligne)
  • Catherine Heurteux-Peyréga et Angèle Bettini de Rio, Comment j'ai résisté à Pétain : Catherine Heurteux-Peyréga en conversation avec Angèle Bettini del Rio, Aubiet, Le Vent se lève !, (ISBN 979-10-91102-00-1, lire en ligne)
  • Association pour perpétuer le souvenir des internés des camps de Brens et de Rieucros, Commémoration du premier acte de Résistance à Toulouse le 5 novembre 1940, Brens, Association pour perpétuer le souvenir des internées des camps de Brens et de Rieucros, (ISBN 978-2-9536314-0-1 et 2-9536314-0-2, lire en ligne)
  • Haute Garonne résistante, Toulouse, Conseil départemental de la Haute-Garonne,

Documentaire[modifier | modifier le code]

Perron, Philippe. Cohen, Monique-Lise., « Camps d'internement du Midi de la France : entre histoire et mémoire, 1939-1944. », Mémoires, (consulté le )

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]