Aller au contenu

André Dassary

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
André Dassary
André Dassary en 1940, photo du studio Harcourt.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
BiarritzVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Marie André Camille DeyhérassaryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Site web

André Dassary, né André Deyhérassary le à Biarritz et mort le dans la même ville, est un chanteur d'opérette français.

Après des études secondaires à l'école Saint-Genès de Bordeaux, il se destine d'abord à l'hôtellerie, il se passionne pour le sport et devient masseur professionnel — il accompagne à ce titre l'équipe de France aux jeux mondiaux universitaires de 1937 à Paris[1]. Titulaire d'un premier prix de chant, d'opérette et d'opéra-comique au conservatoire de Bordeaux, il commence sa carrière artistique au sein des Collégiens de Ray Ventura.

Captif en Allemagne au début de la Seconde Guerre mondiale, il est libéré et atteint la notoriété sous l'Occupation, notamment avec l'opérette L'Auberge qui chante (1941) et une chanson tout à la gloire de Pétain, Maréchal, nous voilà !, devenue emblématique du régime de Vichy — et qui, après guerre, lui attire quelques critiques, bien que son succès n'ait pas faibli par la suite (disque d'or pour un million d'albums vendus en 1952).

Parmi ses succès on retiendra particulièrement Ramuntcho (1944)[2], une chanson de Vincent Scotto pour la musique et Jean Rodor pour les paroles. Il a été la vedette de l'opérette La Toison d'or de Francis Lopez et Raymond Vincy créée au théâtre du Châtelet en 1954.

À partir de 1961, avec la vague des yéyés qui débarque en France, la vente de ses disques baisse considérablement et il est considéré par les plus jeunes comme « ringard ». À partir des années 1960, il fait le choix de diminuer ses apparitions publiques et médiatiques.

Il est le père de la comédienne Évelyne Dandry. Il est inhumé au cimetière du Sabaou à Biarritz.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jacques Hélian, Les grands orchestres de music-hall en France: souvenirs & témoignages, Filipacchi, 1984, p.94.
  2. « Ramuntcho (V. Scotto ; J. Rodor) André Dassary », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]