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Allanblackia floribunda

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Allanblackia floribunda
Description de l'image Defaut 2.svg.
Classification APG III (2009)
Règne Plantae
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Noyau des Dicotylédones vraies
Clade Rosidées
Clade Fabidées
Ordre Malpighiales
Famille Clusiaceae
Genre Allanblackia

Espèce

Allanblackia floribunda
Oliv., 1868 [1]

Synonymes

  • Allanblackia floribunda gabonensis Pellegr.[2]
  • Allanblackia gabonensis (Pellegr.) Bamps (préféré par UICN)[2]
  • Allanblackia klainei Pierre ex A.Chev.[1]

Statut de conservation UICN

( LC)
LC : Préoccupation mineure

Allanblackia floribunda est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Clusiaceae. C'est un arbre dioïque à feuilles charnues et persistantes trouvé en Afrique tropicale.

Le nom Allanblackia fait référence à Allan Black (en), un botaniste écossais du XIXe siècle qui a été le premier conservateur des jardins botaniques royaux de Kew. floribunda décrit la floraison abondante de cette espèce[3].

Description

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Allanblackia floribunda peut mesurer jusqu'à 30 m de haut[4],[5].

Ses fleurs roses et rouges sont très odorantes[6].

Il produit de gros fruits pouvant atteindre les 45 cm de long pour 15 cm de large[4]. La floraison a lieu de septembre à février, ses fruits se développent lentement[3].

C'est une espèce de sous-bois des forêts humides d'Afrique centrale et de l'Ouest - de la Sierra Leone au Cameroun, en République démocratique du Congo et en Ouganda[5].

On le trouve dans la forêt tropicale marécageuse, ou riveraine[3].

Utilisations

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Alimentation

Ses graines et ses fruits sont comestibles[6].

Au même titre que les autres arbres du genre Allanblackia, les graines d’Allanblackia floribunda sont utilisées pour produire de l'huile végétale.

Les singes tels que Lophocebus albigena, Cercopithecus pogonias, Cercopithecus cephus et Cercopithecus nictitans mangent les fleurs et les fruits, dispersant ainsi les graines[3].

Construction

Allanblackia floribunda est aussi utilisé comme bois de construction, il est bien adapté à une utilisation dans des conditions humides comme les ports ou les ponts.[réf. nécessaire]

Le bois est dit résistant aux termites, mais sans durabilité particulière. Il est assez facile à travailler avec de bonnes finitions, mais il a une faible importance commerciale même s'il est apparu sur le marché au Libéria comme « lacewood »[5].

Médecine

Il a été longtemps utilisé en médecine traditionnelle africaine pour traiter l'hypertension[6].

Certaines études[7] ont montré les vertus médicinales de l’Allanblackia floribunda. Des décoctions de l'écorce pourraient être efficaces pour le traitement de maladies telles que l'hypertension ou la dysenterie. Il a également été démontré que le tourteau d'A. floribunda possédaient des propriétés anti-oxydantes ayant un effet sur le niveau de glucose dans le sang[8].

Liste des variétés

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Selon Tropicos (7 août 2017)[9] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :

  • variété Allanblackia floribunda var. gabonensis Pellegr.
  • variété Allanblackia floribunda var. kisonghi Pieraets

Notes et références

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  1. a et b The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 7 août 2017
  2. a et b UICN, consulté le 7 août 2017
  3. a b c et d « Allanblackia floribunda » [PDF], sur worldagroforestry.org (consulté en ).
  4. a et b (en) « Allanblackia floribunda », sur africanplantdatabase.ch, Conservatoire et Jardin botaniques & South African National Biodiversity Institute (consulté en ).
  5. a b et c (en) « Allanblackia floribunda Oliv. [family Guttiferae] », copié de Humphrey Morrison Burkill (en) (1985), The useful plants of west tropical Africa, Vol 2, sur plants.jstor.org, JSTOR Global Plants (consulté en ).
  6. a b et c (en) Danielle C. Bilanda, Théophile Dimo, Paul D. Dzeufiet Djomeni, N.M. Bella, Oumarou B. F. Aboubakar, Télesphore B. Nguelefack, Paul V. Tan et Pierre Kamtchouing, « Antihypertensive and antioxidant effects of Allanblackia floribunda Oliv. (Clusiaceae) aqueous extract in alcohol- and sucrose-induced hypertensive rats », Journal of Ethnopharmacology, vol. 128, no 3,‎ , p. 634-640 (PMID 20193752, DOI 10.1016/j.jep.2010.02.025).
  7. (en) Thaddée Boudjeko, Rosette Megnekou, Alice Louise Woguia et Francine Mediesse Kegne, « Antioxidant and immunomodulatory properties of polysaccharides from Allanblackia floribunda Oliv. stem bark and Chromolaena odorata (L.) King and H.E. Robins leaves », BioMed Central (BMC) Research Notes, vol. 8,‎ (ISSN 1756-0500, PMID 26651330, PMCID 4673734, DOI 10.1186/s13104-015-1703-x, lire en ligne, consulté en ).
  8. (en) Thaddée Boudjeko, Judith Emery Kanemoto Ngomoyogoli, Alice Louise Woguia et Nicolas Njintang Yanou, « Partial characterization, antioxidative properties and hypolipidemic effects of oilseed cake of Allanblackia floribunda and Jatropha curcas », BioMed Central (BMC) Complementary and Alternative Medicine, vol. 13,‎ , p. 352 (ISSN 1472-6882, PMID 24330337, PMCID 3923274, DOI 10.1186/1472-6882-13-352, lire en ligne, consulté en ).
  9. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 7 août 2017

Bibliographie

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  • [Eyog Matig et al. 2006] O. Eyog Matig, O. Ndoye, J. Kengue et A. Awono, « Allanblackia floribunda Oliv. », dans Les fruitiers forestiers comestibles du Cameroun, IPGRI, , XIV-204 p. (lire en ligne [PDF] sur doc-developpement-durable.org), p. 77-78.
  • [Heckel 1899] Édouard Heckel, « Sur les graines de l'Allanblackia floribunda Oliv. et sur le beurre de Bouandja qu'elles contiennent » (séance du 13 février 1899), Comptes-rendus de l'Académie des sciences, t. 128,‎ , p. 460-462 (lire en ligne [sur gallica]).

Liens externes

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