Abbaye Notre-Dame de Clairefontaine
Ne doit pas être confondu avec Abbaye de Clairefontaine ou Abbaye de Clairefontaine (Franche-Comté).
| Abbaye Notre-Dame de Clairefontaine | |||
 L'abbaye Notre-Dame de Clairefontaine, à Cordemois | |||
| Ordre | cistercien | ||
|---|---|---|---|
| Fondation | 1845 à La Cour Pétral, puis 1933 à Cordemois | ||
| Localisation | |||
| Pays | .svg){kind=small} Belgique |
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| Région |  Région wallonne
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| Province |  Province de Luxembourg
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| Commune | Bouillon | ||
| Lieu-dit | Cordemois | ||
| Coordonnées | 49° 47′ 47″ nord, 5° 02′ 49″ est | ||
| Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : province de Luxembourg
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L'abbaye Notre-Dame de Clairefontaine, aussi appelée communément abbaye de Cordemois, est située à Cordemois, en Belgique, dans la province de Luxembourg. C'est une abbaye de moniales cisterciennes dont l'acte de fondation remonte à 1845 à La Cour Pétral. Ses religieuses relevèrent, en 1933, la tradition de la vie monastique de l'abbaye de Clairefontaine, près d'Arlon, détruite par les troupes révolutionnaires françaises.
Situation géographique[modifier | modifier le code]
L'abbaye Notre-Dame de Clairefontaine est située au bord de la Semois, à Cordemois, lieu-dit situé à 3 km de la ville de Bouillon, en Belgique, dans la province de Luxembourg.
Contexte religieux[modifier | modifier le code]
Un monastère a été fondé en 1845 à la Cour Pétral, dans le diocèse de Chartres, et ses religieuses sont venues relever, en 1933, le titre de l'abbaye de Clairefontaine, elle-même fondée près d'Arlon au XIIIe siècle et détruite à la Révolution française en même temps que celle d'Orval.
À le suite de la résurrection d'Orval (1926-1935), les protagonistes font revivre également Clairefontaine dans un nouveau cadre : la vallée de la Semois.
Historique[modifier | modifier le code]
Construction de l'abbaye[modifier | modifier le code]
Les bâtiments modernes de l'abbaye sont une réalisation de l'architecte d'Orval, Henri Vaes. Ils s'insèrent dans un site verdoyant. Henri Vaes en a dressé les plans en 1935, combinant harmonieusement l'ogival et le moderne[1].
Fermeture[modifier | modifier le code]
L'ordre cistercien de la Stricte Observance, représenté par Dom Armand Veilleux, abbé de l'abbaye de Scourmont, a annoncé en 2017 la fermeture de l'abbaye « suite à de graves tensions au sein de la communauté»[2].
Toutefois, un groupe de moniales décide d'y poursuivre une vie de prière et de travail et l'on constate, en 2024, qu'elles continuent à accueillir fidèles et retraitants.
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
On peut voir des fresques dans le cloître extérieur menant à l'abbatiale, et des vitraux de Yoorset de Colpaert dans l'église. Des vitraux et une fresque de Géo De Vlamynck ornent le campanile.
Activités des moniales[modifier | modifier le code]
Les religieuses de l'abbaye sont des moniales cisterciennes trappistes. Leurs principes sont l'humilité, la vérité, la simplicité.
Conformément à la règle de saint Benoît (ora et labora), leurs activités sont partagées entre la prière et le travail (biscuiterie et boulangerie).
Références[modifier | modifier le code]
- Joseph Delmelle, Abbayes et béguinages de Belgique, Bruxelles, Rossel Édition, , p. 72.
- « Bouillon : l'abbaye de Clairefontaine va fermer ses portes », sur Sudinfo, (consulté le )
