Stoa

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Stoa d'Attale à Athènes.

Stoa (en grec ancien : ἡ στοά) est le terme grec désignant un portique, c'est-à-dire un bâtiment, ou la partie d'un bâtiment couvert, fermé à l'arrière par un mur plein, et ouvert en façade par une colonnade. C'est un lieu de rencontre, destiné à protéger diverses activités des intempéries. Elle peut avoir une spécialisation fonctionnelle comme la stoa Basileios à Athènes où siège l'archonte. Les grands évergètes, et notamment les rois de l'époque hellénistique en font souvent offrande aux cités auprès desquelles ils désirent se distinguer : c'est le cas par exemple d'une des plus célèbres d'entre elles, la stoa d'Attale sur l'agora d'Athènes, reconstruite par les Américains dans les années cinquante pour abriter le musée de l'Agora.

À l'époque classique, les stoa ne comportaient qu'une seule nef. Puis, à partir de l'époque hellénistique, on construisit des portiques plus grands et plus vastes, à deux nefs et souvent avec un étage.

Les premiers philosophes stoïciens se réunissaient sous la stoa Poikilè (la « colonnade peinte »), près de l'agora d’Athènes, de laquelle le mouvement retira son nom signifiant littéralement « les gens de la stoa[1] ».

Notes et références

  1. Sadley Long (trad. de l'anglais), Les Philosophes hellénistiques, vol. I, Paris, Garnier Flammarion, (1re éd. 1986), 312 p., p. 24-25.

Annexes

Bibliographie

  • René Ginouvès, Dictionnaire méthodique de l'architecture grecque et romaine, t. III : Espace architecturaux, bâtiments et ensembles, coll. « École française de Rome 84, EFR - EFA », (ISBN 2-7283-0529-3), p. 74.

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