Rita Montaner

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Rita Montaner y Facenda
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Rita Aurelia Fulcida Montaner y FacendaVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Rita Montaner, La ÚnicaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Carlos Alfredo Peyrellade Conservatory (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
à partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Xavier Cugat (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Tessiture
Instrument
Genres artistiques
Rita Montaner

Rita Montaner, née le à Guanabacoa et morte le à La Havane, est une chanteuse et actrice cubaine.

Fille de médecin, elle commence à étudier le piano dès ses 10 ans et poursuit des études musicales et se met au chant à 16 ans. Rapidement elle chante la zarzuela, qui convient à sa voix de mezzo-soprano, dans les théâtres de la capitale.

Elle triomphe dans la zarzuela Niña Rita d'Eliseo Grenet: la chanson Ay, Mama Iñes devient l'une des plus célèbres de la musique populaire cubaine. Puis elle chante Siboney dans une autre zarzuela d'Ernesto Lecuona.

Elle débute au cinéma aux États-Unis, puis collabore avec le pianiste Ignacio Villa dit "Bola de Nieve". Elle se produit en Europe, en France et en Espagne. À Cuba, elle interprète au piano des thèmes de L'Amour sorcier de Manuel de Falla. Elle participe à la présentation de l'œuvre du poète Nicolás Guillén, Motivos de Son, que les frères Grenet mettent en musique

Rita aborde le domaine de la musique afro-cubaine en interprétant en 1935 la Suite négroïde composée par Gilberto Valdés, accompagnée d'un orchestre comprenant percussions afro-cubaines et tambours rituels.

Elle tourne plusieurs films : Sucedio en La Havana, El Romance del palmar, María la O et Angelitos negros

On la surnomme alors « La Única ».

Nicolas Guillén la surnomme « Rita de Cuba ».

En 1957, atteinte d'un cancer, elle devient aphone, et meurt l'année suivante.

En 2008, l'écrivaine cubaine Daína Chaviano lui rend hommage en l'incorporant comme personnage dans son roman L'île des amours éternelles (roman cubain le plus traduit de tous les temps, médaille d’Or du concours des Florida Book Awards).

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