Relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan

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Relations entre
l'Arménie et l'Azerbaïdjan
Drapeau de l'Arménie
Drapeau de l'Azerbaïdjan
Arménie et Azerbaïdjan
Arménie Azerbaïdjan
Frontière
Frontière entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan
  Longueur 787 km

Les relations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sont principalement marquées par des différends territoriaux qui concernent le Haut-Karabagh, objet d'une guerre jusqu'en 1994 et à nouveau depuis 2020, ainsi que par l'enclave du Nakhitchevan. Il n'existe pas de relations diplomatiques formelles entre les deux États qui sont toujours techniquement en état de guerre et les tensions restent très fortes.

Histoire des relations

Brièvement indépendantes de 1918 à 1921, les républiques démocratiques d'Arménie et d'Azerbaïdjan ont des relations difficiles, avec notamment une guerre arméno-azerbaïdjanaise. Elles sont ensuite soviétisées puis intégrées au sein de la République socialiste fédérative soviétique de Transcaucasie jusqu'en 1936. Les deux pays redeviennent souverains en 1991.

Le visa d'entrée en Azerbaïdjan est systématiquement refusé à tout citoyen arménien et à toute personne d'origine arménienne[1]. Il est également refusé à toute personne détentrice d’un visa délivré par les autorités du Haut-Karabagh ou d’un tampon signalant un séjour au Haut-Karabagh, ou encore dans l’une des sept régions occupées d’Azerbaïdjan. Cela se traduit par une interdiction permanente d'entrée en Azerbaïdjan[2]. Des escarmouches ont par ailleurs toujours lieu à la frontière des deux États.

Les dépenses militaires de l’Azerbaïdjan ont quintuplé entre 2004 et 2011, pour atteindre 2,5 milliards d’euros, et représentent ainsi plus de sept fois les dépenses militaires de l'Arménie[3].

Le , le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, gracie, promeut, offre une maison et verse des arriérés de salaire à l'officier Ramil Safarov ; ce dernier avait été condamné à perpétuité en Hongrie en 2004 (et y avait passé huit ans en prison) pour avoir décapité à la hache la même année un militaire arménien, l'officier Gurgen Margaryan, pendant son sommeil alors qu'ils participaient à un stage de langue organisé par l'OTAN à Budapest. En réponse, le président arménien Serge Sarkissian se dit notamment prêt à une « nouvelle guerre » si l'Arménie y était contrainte[4].

Début , des combats ont lieu entre soldats karabakhiotes et azerbaïdjanais sur fond de conflit latent concernant le Haut-Karabagh[5].

Fin , de nouveaux affrontements s'engagent entre les deux pays. [6],[7]

Annexes

Bibliographie

  • (en) Ohannes Geukjian, Negotiating Armenian Azerbaijani peace : opportunities, obstacles, prospects, Ashgate, Farnham, Surrey, UK ; Burlington, VT, 2014, 286 p. (ISBN 978-1-472-43514-9)

Articles connexes

Notes et références

  1. (en) « Azerbaijan Country Page », sur National Conference on Soviet Jewry (NCSJ).
  2. (en) « Consular Issues - Visa Section », sur The Embassy of the Republic of Azerbaijan in Romania.
  3. Philippe Descamps, « Flambée de violence au Karabakh », sur Le Monde diplomatique,
  4. « L’Arménie prête à une nouvelle «guerre» contre l’Azerbaïdjan après la grâce d’un meurtrier », sur rfi.fr,
  5. « Combats entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan dans le Haut-Karabagh », sur rfi.fr,
  6. « Pourquoi l’Arménie et l’Azerbaïdjan s’affrontent dans le Haut-Karabakh »,
  7. « Karabakh : près de 70 morts après 24 heures de combats entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie »,