Parti républicain de Vanuatu

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Le Parti républicain de Vanuatu est un parti politique vanuatais.

Historique

Le parti fut fondé par Maxime Carlot Korman, après que celui-ci fut évincé de la tête de l'Union des partis modérés en 1996. La fondation de ce nouveau parti participa à la disparition du bipartisme qui avait caractérisé les années 1980, entre l'UPM — francophone et conservatrice — et le Vanua'aku Pati — anglophone et socialiste[1].

Le Parti républicain fit son entrée au Parlement lors des élections législatives de 2002, obtenant trois sièges. Il participa au gouvernement de coalition du Premier ministre Ham Lini (2004-2008), puis celui de Sato Kilman (depuis 2010)[2],[1].

Programme

Le programme du parti lors de la campagne pour les élections de 2008 s'appuya sur les points suivants[1] :

  • économie et social : vente de tous les logements appartenant à l'État ; mise en place de centres publics de formation dans chaque province ; création d'un comité d'arbitrage des salaires ; contrôle des prix ; création d'une banque agricole ; garantie de l'accès à l'eau ; amélioration des pistes d'atterrissage et construction de quais sur chaque île pour faciliter le commerce ;
  • éducation : accroissement du nombre d'écoles du secondaire, et d'écoles accessibles aux enfants handicapés ; fusion du ministère de la Jeunesse et des Sports avec celui de l'Éducation ;
  • santé : création de nouveaux centres de soins ; gratuité des soins de santé ;
  • environnement : prise en compte du changement climatique ; création de nouvelles zones de conservation ;
  • décentralisation : transfert de pouvoirs, notamment budgétaires, des autorités provinciales aux autorités plus locales ;
  • politique étrangère : diversification des relations diplomatiques, et ouverture notamment de relations avec des pays du Moyen-Orient ;
  • institutions : faire du Malvatumari (conseil des chefs) un « Sénat coutumier » ; financement public pour tous les chefs, ainsi que pour le Conseil chrétien du Vanuatu.

Représentation au Parlement

Élection Sièges
2002[2]
3  /  52
2004[2]
4  /  52
2008[2]
7  /  52
2012[2]
1  /  52
2016
0  /  52
2020
0  /  52

Notes et références

Article connexe