Maison d'Alphonse Daudet
Cet article est une ébauche concernant l’Essonne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) ; pour plus d’indications, visitez le Projet Essonne.
| Type | |
|---|---|
| Construction | |
| Patrimonialité |
Patrimoine d'intérêt régional () Recensé à l'inventaire général |
| Pays | |
|---|---|
| Subdivision administrative | |
| Commune |
| Coordonnées |
|---|
  |
 |
La Maison d'Alphonse Daudet est une villa située à Draveil, dans le hameau de Champrosay[1], dans le département de l'Essonne.
Histoire
Le bâtiment principal fut construit au début des années 1830, sous le règne de Louis-Philippe. En 1887, Alphonse et Julia Daudet rachètent[2] à Auguste Cottin, conseiller d'État, la propriété de son père, Pierre François Cottin, haut fonctionnaire du Second Empire décédé quelques années plus tôt.
Daudet y écrivit une grande partie de son œuvre et y recevait régulièrement des personnalités telles que Maupassant, Zola, Renoir, Tourgueniev, Manet, Coppée, Loti, Rodin, Monet, Massenet, Nadar, etc. Le , Edmond de Goncourt y décède.
La maison est revendue en 1897 après la mort d'Alphonse Daudet.
La propriété est rachetée par une communauté religieuse en 1946 et prend le nom de prieuré Saint-Jean.
La maison a également appartenu à Claude Pouillet (1790-1868) et au général Charles Jean-Baptiste Parchappe (1787-1866).
C'est toujours une résidence privée, mais ouverte au public lors de manifestations artistiques.
Notes et références
- « maison de villégiature dite maison d'Alphonse Daudet », notice no IA91000845, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Isabelle Bost, La Maison d'Alphonse Daudet à Draveil, Revue Jules Verne 12, 2001
