Jean Benoit-Lévy

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 octobre 2020 à 09:27 et modifiée en dernier par Noyeux (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jean Benoit-Lévy
Nom de naissance Jean Albert Benoit-Lévy
Naissance
Paris
Nationalité Drapeau de la France Français
Décès (à 71 ans)
Paris
Profession Réalisateur, producteur

Jean Benoit-Lévy est un producteur de cinéma et un réalisateur [1] français, né le dans le 3e arrondissement de Paris[2], ville où il est mort le dans le 8e arrondissement[3].

Biographie

Neveu d'Edmond Benoit-Lévy, qui a ouvert l'Omnia-Pathé sur les grands boulevards, à Paris, en 1905, la première salle de cinéma non foraine, Jean Benoit-Lévy poursuit l'engagement en faveur du cinéma éducatif, initié par son oncle.

Devenu dans l'entre-deux-guerres le cinéaste attitré de la Troisième République, il réalise, principalement dans les années 1920, près de 400 courts, moyens ou longs métrages à des fins d'éducation populaire, commandités par les cinémathèques du ministère de la Santé, de l'Agriculture et de l'Enseignement professionnel. Il milite au sein d'institutions en lien avec la Société des Nations, comme l'Institut de coopération intellectuel, espérant faire du cinéma un agent d'éducation à visée humaniste.

Passant au long-métrage au début des années trente, ses films, parfois coréalisés avec Marie Epstein, reprennent le plus souvent les problématiques des films précédents. Obligé d'émigrer aux États-Unis sous l'Occupation, en raison de ses origines juives, il rejoint les intellectuels, tels Henri Focillon ou Jacques Maritain, français et belges, qui ont trouvé accueil au sein de la New School for Social Research et ont fondé l'École libre des hautes études, une université dont les diplômes sont reconnus par la France libre du général de Gaulle. Aux lendemains de la guerre, Jean Benoit-Lévy accepte des responsabilités à l’Organisation des Nations unies, il ne rejoindra le territoire français qu'au début des années cinquante, pour mettre en scène vingt-cinq ballets filmés spécialement pour la télévision française.

Il a fait partie du jury des longs métrages au Festival de Cannes 1949. Son épouse, née Lucie Bloc, est décédée en 1966.

Filmographie sélective

Réalisateur
Scénariste

Publication

  • Jean Benoit-Lévy, Les Grandes Missions du cinéma, Montréal, Parizeau, 1945 (BNF 12439559)

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Valérie Vignaux, Jean Benoit-Lévy ou le corps comme utopie, une histoire du cinéma éducateur dans l'entre-deux-guerres en France, Paris, AFRHC, 2007 (ISBN 9782913758728)

Liens externes