Eugène Bonnier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 mars 2021 à 03:23 et modifiée en dernier par Jarfe (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Eugène Bonnier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 38 ans)
DoukouriaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Distinction

Tite Pierre Marie Adolphe « Eugène » Bonnier, né le à la Chaloupe Saint-Leu, sur l'île de La Réunion, est un militaire français, chevalier de la Légion d'honneur. Il décèdera le massacré avec ses soldats.

Biographie

Eugène Bonnier est le fils d'Eugène Constant Marie et de Henriette Fernande Elisa de Peindray d'Ambelle. Son frère Gaëtan fut le premier général d'aviation de l'armée française.

Carrière militaire

  • 1873 : élève à l'École polytechnique.
  • 1875 : élève sous-lieutenant de l'École d'application de l'artillerie.
  • 1877 : lieutenant en premier puis en second.
  • 1880 : capitaine en second.
  • 1883 : capitaine en premier.
  • 1889 : chef d'escadron.
  • 1893 : lieutenant-colonel de l'artillerie de Marine
Tombouctou : revue à l'intérieur du fort Bonnier, érigé par Joffre en sa mémoire.

Partit de Sansanding en 1893, il est tué par l'ennemi, le , lors d'une embuscade dressée par les Touaregs au camp de Tacoubâo, à environ 30 km de Tombouctou[1].

Le commandant Joffre apprend la mort du colonel Bonnier et connait les détails sur les circonstances du massacre[2] :

« Au petit matin du 15 Janvier, par un froid glacial, une centaine de Touaregs à cheval, épaulés par 500 combattants à pied, attaquent par surprise la colonne Bonnier et réalisent un effroyable massacre…. Nous avons du rapatrié les corps de 2officiers et sous officiers pour les enterrer à Tombouctou. Les corps des 64 tirailleurs indigènes furent enterré sur place ».

Un monument sculpté par Adolphe Royan érigé au cimetière Saint-Pierre de Marseille, commémore ce tragique évènement.

Michel Verne le mentionne dans son roman L'Étonnante Aventure de la mission Barsac[3].

Décorations

  • Chevalier de la Légion d'honneur ()[4].

Notes et références

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. Jacques Frémeaux, De quoi fut fait l'empire, page 65.
  2. Claude colomer, Joffre le colonial, , p 125
  3. Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 1 : A-E, éditions Paganel, 2019, p. 119
  4. « Cote LH/290/21 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Bibliographie

Liens externes