Bernardo Rucellai

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 décembre 2020 à 06:20 et modifiée en dernier par Simon Villeneuve (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Bernardo Rucellai
Fonction
Ambassadeur
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 66 ans)
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Père
Conjoint
Nannina de Médicis (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Bernardo Rucellai

Bernardo Rucellai (Florence, 14481514) est un écrivain, humaniste et diplomate florentin du XVe siècle.

Biographie

Né à Florence, il était le fils de Giovanni di Paolo Rucellai. Allié des Médicis, il fut ambassadeur à Gênes, à Naples, en France, et prit une grande part au rétablissement des Médicis en 1512.

Il se rendit célèbre par la protection qu'il accorda aux savants, et par ses superbes jardins (les Orti Oricellarii), dans lesquels se réunissait l'Académie néoplatonicienne. Dans la ville de Bernardo Rucellai se développe le concept de « science politique moderne » et il y avait l’opposition au gouvernement de Soderini. L’oeuvre de Bernardo Rucelli, De Bello Italico, qui décrivait l’expédition de Charles VIII de 1494 était le modèle pour ces savants. De plus, le texte de Rucelli est considéré comme un essai d’« histoire politique », dans le sens où la leçon de l’histoire ne se voulait pas seulement

morale, mais morale et politique (concepts développés en 2018 dans la thèse de doctorat soutenue par Battista Liserre, spécialiste de l'auteur et de l'académie)[1]. Il est le père de Giovanni Rucellai. Il est un grand mécène, grâce à ses frais la façade de l'église Santa Maria Novella est achevée après Léon Battista Alberti.

Œuvres

On lui doit :

  • De Urbe Roma (dans le Rerum italicarum scriptores florentine) ;
  • De Bello italico, histoire de l'expédition de Charles VIII;
  • De magistratibus romanis.

Sources

Liens externes