André Vincent

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 22 avril 2021 à 16:21 et modifiée en dernier par CodexBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
André Vincent
Biographie
Naissance
Décès
(à 64 ans)
Montpellier
Nationalité
Activité

André Vincent (Montpellier, - Montpellier, [1]) est un avocat et une personnalité royaliste française. Son engagement politique a pour cadre le Midi blanc de la France, où il préside notamment le Comité royaliste de l'Hérault[2] et seconde Anatole de Cabrières dans sa résistance à la Troisième République.

Biographie

Lors de la condamnation pontificale de l'Action française, un vif débat à lieu dans le journal L'Éclair. Le directeur de la rédaction, Alexandre de Vichet, s'aligne sur les vues du nouvel évêque de Montpellier, René-Pierre Mignen, qui souhaite que le journal cesse de relayer les thèses du nationalisme intégral. Il se heurte à André Vincent qui parvient à emporter l'avis des actionnaires du quotidien et à imposer à de Vichet que « le journal ne connaît pas d’ennemis à droite » et ne doit donc pas tourner le dos à la ligue de Charles Maurras[3].

Bibliographie

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. « André Vincent (1871-1935), avocat et président du Comité royaliste de l'Hérault. », sur FranceArchives (consulté le )
  3. Philippe Secondy, « Le Languedoc méditerranéen : une terre de nostalgiques du roi sensibles au maurrassisme », dans L’Action française : culture, société, politique, Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2123-9, lire en ligne), p. 267–278