Abadla

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 avril 2021 à 00:41 et modifiée en dernier par Dhatier (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Abadla
Abadla
Barrage de Djorf Torba
Noms
Nom arabe algérien العبادلة
Nom amazigh ⵄⴻⴱⴱⴰⴷⵢⴰ
Administration
Pays Drapeau de l'Algérie Algérie
Région Saoura
Wilaya Béchar
Daïra Abadla
Président de l'APC
Mandat
Abdelmalek Benabderrahmane
2007-2012
Code postal 08003
Code ONS 0817
Démographie
Population 13 636 hab. (2008[1])
Densité 4,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 31° 01′ 00″ nord, 2° 44′ 00″ ouest
Superficie 2 870 km2
Localisation
Localisation de Abadla
Localisation de la commune dans la wilaya de Béchar.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte topographique d'Algérie
Abadla
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Voir sur la carte administrative d'Algérie
Abadla

Abadla est une commune de la wilaya de Béchar, située à 90 km au sud-ouest de Béchar et à 150 km au nord-ouest de Béni Abbès.

Relief

Abadla est placée sur un vaste plateau où passe la route n°6 reliant les wilayas du sud-ouest Adrar et Tindouf avec les wilayas du nord de l’Algérie. La ville a connu un développement qui se compose de nouvelles cités se distinguant par leurs fonctions. L'ancienne ville se trouve sur la rive gauche de l'oued de Guir.

Création de la commune

La commune d’Abadla a été créée en 1963, conformément au décret du , qui est venu réorganiser les limites territoriales des communes pour ramener leur nombre à 676[2]. Abadla se présentait donc comme un petit centre urbain, de création récente, postérieure à l’occupation française. Les premiers nomades regroupés dans le cadre de la politique de sédentarisation « 1958 » étaient venus s’installer au nord et à l’est de ce quartier où étaient construites des maisons en argile ainsi que des équipements administratifs et sociaux formant la création de la ville d’Abadla.

Abadla a été promue au rang de daïra lors du dernier découpage administratif de , qui visait à créer un pôle de compétitivité rassemblant les institutions étatiques.

Climat

Le climat peu clément est de type saharien aggravant la situation hydrologique comme l'atteste la diminution des aires de pâturages des dromadaires, des moutons et des chèvres depuis quelques années. Il est caractérisé par une aridité croissante d'année en année, les pluies n'atteignent pas 50 mm/an et la température varie entre 10° et 45°. Les vents sont violents en avril et mai, ils soufflent en permanence, provoquent des tempêtes de sable[3]

Table climatique

Abadla a un climat désertique. Il n'y a pratiquement aucune précipitation pendant l'année. D'après Köppen et Geiger, le climat y est classé BWh. Abadla affiche une température annuelle moyenne de 21.9 °C. Sur l'année, la précipitation moyenne est de 69 mm.

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre
Température moyenne (°C) 10.2 13.2 16.9 21.2 25.7 30.4 34.6 33.5 28.7 22.2 15.6 11.2
Température minimale moyenne (°C) 3.1 5.8 9.6 13.7 18 22.8 26.7 26 21.6 15.2 9.2 4.3
Température maximale (°C) 17.4 20.7 24.2 28.8 33.4 38.1 42.5 41.1 35.8 29.2 22 18.2
Température moyenne (°F) 50.4 55.8 62.4 70.2 78.3 86.7 94.3 92.3 83.7 72.0 60.1 52.2
Température minimale moyenne (°F) 37.6 42.4 49.3 56.7 64.4 73.0 80.1 78.8 70.9 59.4 48.6 39.7
Température maximale (°F) 63.3 69.3 75.6 83.8 92.1 100.6 108.5 106.0 96.4 84.6 71.6 64.8
Précipitations (mm) 7 5 8 5 4 3 2 3 6 9 10 7

Plaine d'Abadla

La plaine d'Abadla est encerclée par plusieurs chaînes montagneuses. Les forêts constituent un facteur essentiel de maintien de la fertilité et protègent l'oued Guir contre l'érosion éolienne et hydrique. Elle comprend en outre deux autres dépendances : dayet djilala « j’leila » et dayet tiour.

La plaine d’Abadla, au sens large, se présente comme une vaste dépression limitée à l’ouest par la hamada du Guir, au nord par le Chebket Manounat (monts du Gara el Betick) et à l’est par les hauteurs tabulaires qui constituent les Gours Méziouket.

Coutumes et traditions

Vie économique

L’organisation de la société repose une économie communautaire, des perceptions provenant des récoltes et de l’élevage des troupeaux ovins caprins et camelins ainsi que d’autres secteurs tels que l’administration, le commerce et le transport.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes