Émile Rigaud

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Émile Rigaud
Illustration.
Portrait d'Émile Rigaud entre 1852 et 1857.
Fonctions
Maire d'Aix-en-Provence

(13 ans, 5 mois et 4 jours)
Prédécesseur Félicien Agard
Successeur Pascal Paul Roux
Député de la 2e circonscription des Bouches-du-Rhône

(10 ans, 9 mois et 14 jours)
Successeur Calixte Bournat
Conseiller général du canton d'Aix-Sud

(18 ans, 5 mois et 5 jours)
Prédécesseur Jassuda Bédarride
Successeur Mauduech aîné
Biographie
Nom de naissance Joseph Émile Rigaud
Date de naissance
Lieu de naissance Pourrières
Date de décès (à 75 ans)
Lieu de décès Aix-en-Provence
Nationalité Drapeau de la France France
Parti politique Conservateur légitimiste
Profession Avocat
Résidence Château de la Mignarde
Aix-en-Provence

Joseph Émile Rigaud dit Émile Rigaud (Pourrières, Aix-en-Provence, ) est un avocat une personnalité politique française, de tendance conservatrice légitimiste, ayant notamment exercé la fonction de maire d'Aix-en-Provence du au .

Biographie

Rigaud naît d'un père notaire à Pourrières, dans le Var.

Avant ses débuts dans la politique, il fréquente un cénacle littéraire formé à Aix par l'immigré polonais Constantin Gaszinski, rédacteur du Mémorial d'Aix[1].

Un de ses premières actions, après son élection à la mairie d'Aix, qui marque un tournant à droite dans la politique de la ville, est d'acquérir le château de la Mignarde, au quartier rural des Pinchinats[2]. C'est dans ce château qu'il décède[3].

Après le décès de sa première épouse, Élisabeth Amalbert, il épouse Ernestine Roccas.

Sous sa municipalité est démolie une grande partie du rempart d'Aix-en-Provence, travaux entamés par le maire Antoine Aude (1835-1848), puis Jassuda Bédarride (1848-1849)[4]. Son action dans le centre-ville permet le développement d'une urbanisation nouvelle, débarrassée des contraintes de l'enfermement derrière un rempart.

Fonctions publiques et distinctions

Autres réalisations

Par son intervention, Émile Rigaud permet l'érection en paroisse de la chapelle Sainte-Anne des Pinchinats en 1859.

Il publie en 1880 une traduction en français de Mireille de Frédéric Mistral[7].

Notes et références

  1. a et b Hommes, idées, journaux : mélanges en l'honneur de Pierre Guiral, études réunies par Jean-Antoine Gili et Ralph Schor, Publications de la Sorbonne, Paris, 1988, p. 328.
  2. Michel Deleuil, « Toussaint Borély. Partie 3 », Gardanne, janvier 2010.
  3. « Le Petit Parisien : journal quotidien du soir », sur Gallica, (consulté le )
  4. Philippe Vaudour, Aix-en-Provence. 1850-1950. Les faux-semblants de l'immobilisme, Presses universitaires de Provence, coll. « Le temps de l'histoire », Aix-en-Provence, 2010, p. 27.
  5. Encyclopédie des Bouches-du-Rhône, vol. V : « La vie politique et administrative », dir. Paul Masson, t. IV, Marseille, 1931, p. 271.
  6. Le Mémorial d'Aix, , p. 1.
  7. Mireille, poème provençal de Frédéric Mistral; traduit en vers français par le premier président Rigaud, avec le texte en regard, Paris, Hachette et cie, 1880

Lien externe