Château de Bien-Assis (Clermont-Ferrand)
Type | |
---|---|
Fondation |
XVe siècle |
Démolition | |
Occupant | |
Propriétaires |
Florin Périer (- |
État de conservation |
partiellement détruit (d) |
Localisation |
---|
Coordonnées |
---|
La château de Bien-Assis est un ancien bâtiment situé à Clermont-Ferrand en Auvergne.
Historique
L'attestation la plus ancienne du château se trouve dans l'armorial de Guillaume Revel en 1450. On retrouve le château de Bien-Assis sur le plan historique de Clermont dessiné par l'artiste clermontois François Fuzier en 1574 et dans la Cosmographie universelle de tout le monde de François de Belleforest en 1575.
-
Château sur l'Armorial de Guillaume Revel, vers 1450.
-
Château sur la plan Fuzier en 1575.
Un lieu Pascalien
Florin Périer, beau-frère de Blaise Pascal achète la seigneurie de Bien-Assis le 21 septembre 1652 à Anthoine Malet, écuyer et seigneur de Vandègre[1].
Blaise Pascal y a séjourné en 1652 et de mai à août 1660. Il y aurait pris des notes pour écrire Trois discours sur la condition des Grands. C'est à Bien-Assis que Gilberte Périer emporte en 1664 les autographes des Pensées où ils sont conservés dans le cabinet de livres pendant 50 ans[2].
En 1702 Marguerite Périer et son frère la cédèrent à Martial de Clary, sieur de St-Angel, conseiller en la cour des aides de Clermont[1].
Propriétaires successifs
Plusieurs propriétaires vont en faire l'acquisition[2].
En 1846, Amable Phelut, pépiniériste et exploitant d'une fabrique de fruits confits et d'angélique dans le quartier de Saint-Alyre, achète le domaine. En 1850 il le loue à la société Torrilhon, Verdier et Cie, fabricants de caoutchouc, mais en septembre 1856 un incendie se déclare et détruit l'usine[3].
Le 14 novembre 1871 la société de tir du Puy-de-Dôme transforme les pièces du pavillon ouest du château en salles d'escrime et en gymnases[4].
En 1912 la société Michelin l'achète et décide de le détruire en 1914 pour construire son site des Carmes[2].
Vestiges
En 1915 le porche de l'entrée[5] et une fontaine en tête de lion sont déplacés dans le jardin Lecoq à Clermont-Ferrand.
La balustrade de la façade sud orne la façade principale d'une grande villa située au bord du Gour de Tazenat[6].
Notes et références
- Pascal : sa ville et son temps [exposition], Clermont-Ferrand, Musée du Ranquet, , 69 p., p. 25
- « Le Château de Bien-Assis », sur Blaise Pascal (consulté le )
- Pierre-Gabriel Gonzalez, « Edifié au Moyen-Age, le château de Bien-Assis fut réduit en cendres au XIXe siècle », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
- Pierre-Gabriel Gonzalez, « Retour sur l’histoire d’un édifice dont la porte, seul vestige, trône à Lecoq », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
- « Cette porte fut transportée de Montferrand au jardin Lecoq », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
- Philippe Durin, « Les aménagements intérieurs de Bien-Assis », Courrier du Centre International Blaise-Pascal, no 5, , p. 10–17 (ISSN 0249-6674, DOI 10.4000/ccibp.418, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre-Gabriel Gonzalez, « Edifié au Moyen-Age, le château de Bien-Assis fut réduit en cendres au XIXe siècle », La Montagne, (lire en ligne, consulté le )
- Pierre Charbonnier, « L'ancien hôpital général, l'usine Conchon-Quinette, le château Bien-Assis, la halle Saint-Pierre », L'Express,
- Philippe Durin, « Les aménagements intérieurs de Bien-Assis », Courrier du Centre International Blaise-Pascal, no 5, , p. 10–17 (ISSN 0249-6674, DOI 10.4000/ccibp.418, lire en ligne, consulté le )
- Louis Lafuma (ill. Maurice Marandet), Sur les pas de Blaise Pascal : le château de Bienassis retrouvé, Clermont-Ferrand, Éditions Volcans, coll. « Auvergne et tous les temps », , 174 p.
- Émile Roux-Parassac, « Bien-Assis », Auvergne littéraire et artistique, no 60, , p. 11–24
- Élie Jaloustre, « Bien-Assis et Pascal », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, no 32, , p. 145-157