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André Paillot

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André Paillot
Un scientifique à multiples facettes
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
André Louis PaillotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Abréviation en botanique
A.PaillotVoir et modifier les données sur Wikidata

André Paillot, né André Louis Paillot, le à Bois-de-Gand et mort le à Saint-Genis-Laval, est un entomologiste français, ancien directeur de la station Entomologique du Sud-Est.

Biographie

André Paillot est né le à Lemuy[1].

Il devient instituteur puis chargé de cours à l'École Supérieure de Mouchard, dans le Jura, il vient, en 1907, à la Faculté des Sciences de Besançon. Il y achève sa licence en sciences en 1910. Puis il commence un diplôme d'études supérieures.

Il organise un laboratoire de recherches à Beaune, en 1911. Les résultats de ses observations sur la Cochylis et l'Eudemis, en Bourgogne, parus dans les Annales des Epiphyties, en 1913, sont ses premières publications.

Lors de la première guerre mondiale. Il part au front comme sergent, le , il est blessé dans la forêt d'Apremont.

Il est admis au Laboratoire militaire du Professeur Jules Courmont, où il travaille comme bactériologiste. Réformé, il est nommé, en 1915, Directeur de la station entomologique de Saint-Genis-Laval, près de Lyon.

En 1930, il est chevalier de la Légion d'honneur. En 1933, il est nommé membre correspondant de l'Académie d'Agriculture et, en 1935, il reçoit le prix Frémont de l'Académie des Sciences. En 1936, il est nommé Directeur du laboratoire de Pathologie des Invertébrés créé à la Faculté de Médecine de Lyon par l'École des Hautes Études.

André Paillot meurt le 23 décembre 1944[1], peu après la Libération.

Postérité

Un lycée agricole et agroalimentaire[2], dans le Grand Lyon, porte son nom[3].

Publications

Il obtient son titre de docteur en sciences naturelles avec une thèse intitulée Les Maladies bactériennes des insectes, utilisation en agriculture des bactéries entomophytes. Il fait paraître :

  • Les Maladies du ver à soie : grasserie et dysenteries, éditions du Service photographique de l'Université, Lyon, 1928[4].
  • Traité des maladies du ver à soie, G. Doin, Paris, 1930.
  • Les Insectes nuisibles des vergers et de la vigne, G. Doin, Paris, 1931.
  • L'Infection chez les insectes : immunité et symbiose, imprimerie de G. Patissier, Trévoux, 1933.
  • L'Abeille, anatomie, maladies, ennemis, Éditions de Trévoux, 1949.
  • Les microorganismes parasites des insectes, leur emploi en agriculture, Annales du Service des Epiphyties, tome 2, 1915, p. 188-232.

Bibliographie

  • Johannes A. Jehle, André Paillot (1885–1944): His work lives on, Journal of Invertebrate Pathology, vol. 101, no 3, , p. 162-168. (Sommaire Lire en ligne)
  • L'Illustration du (article non signé) pages 459-463, Hôpital de vers à soie et d'abeilles[5].

Notes et références

  1. a et b André Paillot, sur Liste des membres depuis la création de l'Académie des sciences
  2. « Lycée agricole et agroalimentaire André Paillot (Saint-Genis-Laval) : classement 2021 et taux de réussite au bac », sur L'Internaute
  3. « Rapport d'activité 2019 », sur France Nature Environnement,
  4. « Les maladies du ver à soie : grasserie et dysenteries / par André Paillot Paillot, A.. Auteur du texte », sur Gallica | BNF
  5. Extrait (début de l'article : « Un décret du 18 janvier 1941 investissait le Centre d’Entomologie appliquée de Saint-Genis-Laval de nouveaux pouvoirs : il établissait à Lyon et pour toute la région du Sud-Est un Institut Pasteur, institut unique en France, dont les travaux entomologiques étaient particulièrement orientés sur l’étude des maladies du ver à soie et des abeilles. Cette qualité d’Institut Pasteur n’apparaît nullement comme la seule marque d’une distinction honorifique : l’activité que dépense sans compter son directeur, M. le professeur Paillot, continue et complète les examens qu’avait entrepris le grand savant dans cette matière. On verra combien les résultats acquis par Pasteur ont été mis en lumière et quelquefois abrogés à juste titre par les chercheurs de Saint-Genis-Laval. (…) »

Liens externes