Charles Dupret
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| Bourgmestre de Charleroi | |
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Charles Auguste Dupret |
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Charles Dupret est un docteur en médecine et homme politique belge, membre du Parti libéral, né le à Charleroi et mort dans cette ville le [1].
Biographie
Charles Auguste Dupret est le fils de Jacques-Joseph Dupret (1785-?), avoué à Charleroi, et d'Ursule-Angélique-Joseph Lalieu, et petit-fils de Jacques-Joseph Dupret (1740-1790), reçu bourgeois de Charleroi en 1773, bourgmestre de Charleroi en 1779, trésorier en 1783, époux de Thérèse-Joseph Londot. Cette famille est originaire d'Ath[3].
Docteur en médecine, il fut chef de l’Hôpital civil à titre gracieux. Il fut très actif durant la dernière grande épidémie de choléra de Charleroi, en 1866. Clerc-médecin non soldé, attaché à l’hôpital militaire de Charleroi deux ans (1831 à 1833), médecin adjoint à la batterie d’artillerie de la Garde civique de Charleroi depuis le . Il fut chef de l’Hôpital civil de Charleroi depuis le et médecin principal chef du service sanitaire dudit établissement à titre personnel depuis le [4].
Il est élu conseiller communal lors du scrutin du [5] et installé comme échevin par l'arrêté royal du [6], fonction dans laquelle il est confirmé jusqu'à sa mort en 1902[7].
En 1874, lorsque Jules Isaac devient député permanent et se voit contraint d'abandonner ses fonctions de bourgmestre, c'est Charles Dupret qui devient bourgmestre faisant fonction. Il assumera cette tâche du [8] au , date à laquelle Jules Audent est nommé bourgmestre par arrêté royal[9].
Distinctions
- Croix commémorative du 25e anniversaire du règne de Léopold Ier le [4].
- Croix civique de 1re classe le en récompense du dévouement dont il fit preuve durant la dernière grande épidémie de choléra de Charleroi en 1866[4].
- Croix civique de 1re classe le pour plus de 35 années de service dans la garde civique[4].
- Croix civique de 1re classe le comme médecin des chemins de fer à l’occasion du cinquantenaire[4].
- Officier de l’Ordre de Léopold le [4].
- Chevalier de l'Ordre national de la Légion d'honneur le [4] pour avoir soigné les soldats français lors de la guerre franco-allemande de 1870[1].
Hommage
- La rue de Charleroi où se trouve sa maison natale porte son nom depuis 1897.
Notes et références
- Nécrologie parue dans L’Éducation populaire du 31 juillet 1902, p. 7
- Anne-Catherine Bioul, Alain Dauchot et Jean Alexandre Pouleur, Charleroi, ville d'architectures : Du Temps des Forteresses aux Années Folles 1666-1940, Bruxelles, Atelier Ledoux, Espace Environnement, , p. 28.
- Robert van Steenberghe, Notes généalogiques sur la famille Du Pret à Ath, Fonds Van Steenberghe, 1942.
- Ville de Charleroi, Conseil du bourgmestre du 26 avril 1897.
- Schaeffer, p. 63.
- Schaeffer, p. 64.
- Schaeffer, p. 143.
- Schaeffer, p. 90.
- Schaeffer, p. 99.
Voir aussi
Bibliographie
- Pétition des habitants du pour que la rue des Chaudronniers soit rebaptisée au nom de Charles Dupret, Conseil du Bourgmestre du , section du Contentieux (Archives de la ville de Charleroi)
- Nécrologie de Charles Dupret parue dans le Journal de Charleroi no 203 du , p. 2-3
- Pierre-Jean Schaeffer, Charleroi 1830-1994, Histoire d'une Métropole, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Quorum, , 466 p. (ISBN 2-930014-42-3)
- Robert Van Steenberghe, Notes généalogiques sur la famille Du Pret à Ath, Fonds Van Steenberghe, 1942 (Service de Centralisation des Études Généalogiques et Démographiques de Belgique).
