Maciej Niemiec
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Société des gens de lettres PEN Club polonais (d) |
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Prix littéraire de la fondation Kościelski () Prix Karl-Dedecius (d) |
Maciej Niemiec est un poète, écrivain, traducteur polonais né le à Varsovie et mort le à Paris[1].
Biographie
Établi en France à partir de 1987, Maciej Niemiec collabore régulièrement aux trimestriels Zeszyty Literackie (pl) et Po&sie. Ses poèmes sont édités en polonais et dans de multiples traductions notamment françaises, allemandes (traduit par Renata Schmidgall) et bulgares (traduit par Kiril Kadiski).
Il reçoit entre autres le prix Karl-Dedecius (pl) (pour ses traductions en allemand), le prix Zygmunt-et-Maria-Zaleski et le prix Kościelski (1994).
Il se suicide le à Paris. L'urne avec ses cendres est placée au cimetière du Père-Lachaise.
Bibliographie
- Recueils en polonais
- Cokolwiek, ponieważ (« Quoi que ce soit, parce que »), Oficyna Literacka, Cracovie, 1989
- O tej porze świata (« À cette heure du monde »), Ruch Społeczny Solidarność KRET, Wrocław, 1989
- Kwiaty akacji (« Fleurs d'acacia »), W drodze (pl), Poznań, 1993
- prix Kościelski 1994
- Małe wiersze (« Petits Poèmes »), OKIS, Wrocław, 1994
- Ulica Wód (« Rue des Eaux »), a5, Poznań, 1996
- Świat widzialny (« Le monde visible »), Oficyna Literacka, Cracovie, 1998
- prix au concours de la Fundacja Kultury, Varsovie, 1998
- Dance or die : : wiersze z lat 1996-2001, Biblioteka Telgte, Poznań, 2002 (ISBN 83-915366-8-8)
- Stan nasycenia : wiersze i kilka przekładów z lat 1996-2010 (posthume), Fundacja Zeszytów Literackich, 2012 (ISBN 978-83-6004-638-8)
- Traductions en polonais
- Temu, co się nie kończy. Tren (traduction de À ce qui n’en finit pas. Thrène), recueil de Michel Deguy, traduit en polonais avec Fernand Cambon, Biblioteka Telgte, Poznań 2002
- Nombreuses publications de traductions dans les revues polonaises, notamment Baudelaire, Paul Éluard, Michel Deguy et Bruno Ciolfi
- Recueils en français
- Maciej Niemiec, Blancheur parisienne, traduction de Krystyna Jocz, illustrations de Paweł Jocz, Galerie Simoncini, 1995[2]
- Maciej Niemiec, Angle de prise, traduction (avec la collaboration de l'auteur) de Fernand Cambon, Maufras & Maufras, 1997
- Maciej Niemiec, Le quatrième roi mage raconte : choix de poèmes : 1976-1999, traduits par Fernand Cambon et l'auteur lui-même, dans la collection L'Extrême contemporain, Belin, 2002 (ISBN 978-2-7011-3302-7)
- Trois poètes polonais : Maciej Niemiec, Jacek Podsiadło, Tomasz Różycki, traduit par Jacques Burko, éditions du Murmure, 2010 (ISBN 978-2-915099-10-2)
- Maciej Niemiec, Trente poèmes pour une femme : 1996-2001, Atelier La Feugraie, collection L'Allure du Chemin, 2001 (ISBN 978-2-90540-855-6)
De nombreux poèmes ont été publiés en revue, principalement Po&sie, Europe, Siècle 21 (n° 15), Rehauts, Le Nouveau Recueil, Action restreinte[3].
Notes et références
- (pl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en polonais intitulé « Maciej Niemiec » (voir la liste des auteurs).
- (pl) Notatniku Dwójki, « Polski poeta z Paryża », sur Polskie radio,
- Blancheur parisienne sur le site de la galerie Simoncini.
- Maciej Niemiec sur Pezibao.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Nécrologie dans Po&sie n°141, mars 2012, pages 3-5
- (pl) Krzysztof Siwczyk, Ostrą kraską dans Tygodnik Powszechny,
- Poète polonais
- Écrivain polonais du XXe siècle
- Écrivain polonais du XXIe siècle
- Traducteur polonais
- Naissance en octobre 1953
- Naissance à Varsovie
- Décès en janvier 2012
- Décès dans le 20e arrondissement de Paris
- Décès à 58 ans
- Écrivain suicidé
- Suicide en France
- Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 87)