Manfred Roeder
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Manfred Roeder (6 février 1929 - 30 juillet 2014) est un avocat allemand, un terroriste néonazi et un négationniste de l'Holocauste.
Biographie
Il fréquente l'Institut national d'éducation politique de Plön et participe à la bataille de Berlin en 1945 et après la Seconde Guerre mondiale, membre du parti allemand CDU[1],[2]. Après avoir quitté le parti, il a forgé des liens avec la scène politique d'extrême droite en Allemagne et à l'étranger, y compris le Ku Klux Klan[3].
En 1971, il devient révisionniste[4] et l'avocat de Rudolf Hess. En 1973, il écrit l'avant-propos du livre négationniste Le Mensonge d'Auschwitz, de Thies Christophersen[5]. Il a organisé la première manifestation pour la libération de Rudolf Hess en 1974 pour son 80ème anniversaire.
En 1980, les Deutsche Aktionsgruppen, une organisation néonazie fondée par Roeder, attaque des bâtiments qui abritaient des travailleurs étrangers et des demandeurs d'asile[6],[7]. Deux vietnammiens sont tués[8]. Il est condamné en 1982, à 13 ans de prison[9] puis libéré en 1990, aux deux tiers de sa peine[10].
En 1996, il attaque une exposition à Erfurt détaillant le rôle de la Wehrmacht dans l'Allemagne nazie, pour laquelle il a été accusé de dommages matériels et condamné à une amende de 4 500 DM[11].
En 1997, le programme d'actualité britannique Panorama a déclaré qu'en 1995, Roeder était apparu, sur invitation, en tant que conférencier à l'académie de formation des officiers militaires allemands[12] à Hambourg. Ce scandale, ainsi que le fait que Roeder avait reçu des dons financiers de l'armée, a conduit au limogeage du commandant de l'académie et à l'intronisation du contre-amiral Rudolf Lange [8] en remplacement, avec le objectif de restaurer la bonne réputation de l'académie. El se présente comme candidat du NPD d'extrême droite à Stralsund dans le Mecklenburg-Vorpommern lors des élections législatives[12] se présentant comme "Chancelier alternatif 1998", mais sans succès.
Roeder retourne en prison, en mai 2005, puis décède le 30 juillet 2014, à l'âge de 85 ans.[13]
Liens externes
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
- „Porno-Anwalt“ als Größe der Neonazis « https://www.webcitation.org/6Uxx4wwKf?url=http://www.morgenweb.de/pdf/ba/175_Schlagzeilen.pdf »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Bergsträßer Anzeiger, 7 July 2007. (Large pdf) Modèle:In lang
- Anti-Roeder-Arbeitskreis, NSDAP-Propagandisten unter der Lupe – Dokumentation, Hamburg 1978, p. 20 (German)
- Detlef Junker, Philipp Gassert and Wilfried Mausbach, The United States and Germany in the era of the Cold War, 1945-1990, vol. 2, Cambridge University Press, , 497–498 p. (ISBN 9780521834209)
- Roeder, Manfred. In: Wolfgang Benz (Hrsg.): Handbuch des Antisemitismus: Judenfeindschaft in Geschichte und Gegenwart. Band 2: Personen. De Gruyter, Berlin 2009, S. 689–671.
- Karl Bänke: Das Völkische in Herrn Roeder. In: Bergsträßer Anzeiger, 10. Juli 1971.
- David Charters, The deadly sin of terrorism: its effect on democracy and civil liberty in six countries, Greenwood, (ISBN 9780313289644), p. 47
- Lee Griffith, The war on terrorism and the terror of God, Wm. B. Eerdmans, (ISBN 9780802828606), p. 53
- Bundeswehr will im Fall Roeder hart durchgreifen Die Welt, 8 December 1997. Modèle:In lang
- Rand C. Lewis, The Neo-Nazis and German Unification, Greenwood, (ISBN 9780275956387), p. 25 Preview sur Google Livres.
- « Four German neo-Nazis sentenced », UPI, (lire en ligne, consulté le )
- Die Wehrmachtsausstellung zwischen Krawallen und Kritik Der Spiegel, 27 November 2001. Modèle:In lang
- Ein notorisch Rechtsextremer will nach Bonn Andreas Baumann, Die Welt, 18 September 1998. Modèle:In lang
- (de) « Rechtsextremist Roeder starb 85-jährig in Neukirchen | Politik », Hna.de, (consulté le )
