Aller au contenu

Juliette Méaly

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 23 mai 2022 à 00:24 et modifiée en dernier par 2a02:8433:240b:d201:18c8:2c83:dc68:dcb4 (discuter). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Juliette Méaly
Juliette Méaly dans l'opérette Le Talisman
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 90 ans)
MonacoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Julie MealyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Julie dite Juliette Méaly, née le dans le 1er arrondissement de Lyon[1] et morte le à Monaco, est une actrice et chanteuse d'opérette française.

Elle a créé la chanson Frou-frou.

Julie Méaly a comme professeur de chant Mme Paravacini et fait ses débuts à l'Eldorado vers 1887. Elle poursuit sa carrière au Théâtre des Menus Plaisirs, où elle crée Le Coq, opérette en 3 actes de Paul Ferrier, musique de Victor Roger[2]. Elle passe ensuite au Théâtre des Variétés dans La Vie parisienne.

En jouant, en 1894, dans Le Troisième Hussard elle rencontre Henry Samary, également interprète, avec qui elle se marie en septembre 1896 à Villiers-sur-Marne[3]. Il meurt à Berlin le alors qu'il accompagne Juliette afin de préparer sa tournée[4].

Le , elle passe aux Variétés dans Paris qui marche, revue d'Hector Monréal et Henri Blondeau, musique d’Henri Chatau, avec pour partenaire Germaine Gallois, Ève Lavallière, Amélie Diéterle, Rose Demay, Émilienne d’Alençon et Suzanne Derval[5],[6],[7],[8] et créé sur scène, la chanson Frou-frou qui devient un grand succès populaire[9]. Le talent de Juliette Méaly est fréquemment remarqué par la presse de l'époque : « Cette reprise a servi de rentrée à Mlle Juliette Méaly, la divette aimée qui vient précisément d’interpréter de façon incomparable, à Monte-Carlo, ce rôle de Stella, qui convient merveilleusement à sa crânerie, à son talent et à sa jolie voix. Son succès fut des plus vifs[10] ».

Rôles, chants

[modifier | modifier le code]
Caricatures de Juliette Méaly et Albert Brasseur par Sem, dans Le Cri de Paris, 1901.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Acte de naissance n° 1012 (vue 174/229) avec mention marginale du décès. Archives municipales de Lyon, état-civil du 1er arrondissement, registre des naissances de 1861.
  2. Michel Melot, Henri de Toulouse-Lautrec, Les femmes de Toulouse-Lautrec, Albin Michel, , 143 p., p. 118
  3. Acte de mariage n° 77 (vues 83 à 85/119). Archives départementales du Val-de-Marne, état-civil de Villiers-sur-Marne, registre NMD 1895-1898.
  4. Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français, ceux d'hier : biographie, bibliographie, iconographie.... T. 2. E-Z, Genève, Bibliothèque de la revue universelle internationale illustrée, 720 p., p. 633
  5. Hector Monréal et Henri Blondeau, Paris qui marche : revue en trois actes, dix tableaux, Paris, Stock, , 196 p. (lire en ligne).
  6. « Paris qui marche, revue de Monréal et Blondeau : documents iconographiques », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Paris-théâtre », sur Gallica, (consulté le )
  8. « Revue illustrée », sur Gallica, (consulté le )
  9. Antoine De Baecque Éditeur, Dictionnaire Pialat, Paris, Editions Léo Scheer, , 319 p., Frou-Frou
  10. L'homme orchestre, « A la Gaité », La Chauffeur,‎

Liens externes

[modifier | modifier le code]