Jabara
Règne | Plantae |
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Clade | Angiospermes |
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Clade | Dicotylédones vraies |
Clade | Noyau des Dicotylédones vraies |
Clade | Rosidées |
Clade | Malvidées |
Ordre | Sapindales |
Famille | Rutaceae |
Genre | Citrus |
Le Jabara (ja:ジャバラ), ou Citron Jabara, (Citrus jabara), est un agrume japonais. Le nom désigne la plante et le fruit.
Origine
Le jabara est un descendant du yuzu, il provient d'une hybridation entre un kunenbo A (Citrus nobilis) pollinisé par yuzu au même titre que Henka mikan, kabosu, kizu et Mochiyu. Jabara est celui de ces cinq frères et sœurs dont le génome contient la plus forte proportion de C. maxima (20,5%)[1].
Il est apparu spontanément au Japon, dans la Préfecture de Wakayama. Il est originellement cultivé dans le village de Kitayama.
Il est reconnu comme une nouvelle variété d'agrumes par le botaniste Tanaka en 1971, puis enregistré comme nouvelle plante de pépinière en 1979 par M. Fukuda[2].
Utilisation
Des extraits du péricarpe de l'agrume sont utilisés en cosmétique[3]. Au Japon, l'agrume est consommé en jus, utilisé pour la confection de diverses préparations telles que des bonbons, des glaces[4], ainsi que de nombreux produits alimentaires dérivés[5].
Pharmacie
Dans la culture populaire de la région de production, cet agrume est connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-allergiques. Une étude japonaise publiée en 2018 dans la revue Trends in Immunotherapy[6] consacrée à la recherche des propriétés anti-inflammatoires de l'agrume a révélé que C. jabara est unique en son genre et que la quasi-totalité des flavonoïdes présents dans les pelures de fruits est de la narirutine[2]. Il n'y aurait aucune autre espèce d'agrume ayant un rapport de teneur en glycosides de flavanone comme le jabara. Dans cette même étude, il est démontré que cet agrume possède également des effets anti allergiques.
Huile essentielle
Hiroko Omori (2011) a publié une étude fondatrice qui identifie 49 composés. Le myrcène a un impact caractéristique dans l'huile essentielle extraite de peau de Jabara, suivi des puissants undécatriènes à l'arôme vert et fruité et enfin la 7-méthyl-1,6-octadiène-3-one qui a une odeur métallique et de champignon. L'auteur note que - à la différence du yuzu[7]) le niveau de myrcène (46,8%) est beaucoup plus élevé que celui du limonène (28,2%) principal constituant volatil des écorces d'agrumes[8]. (Remarque qu'on retrouve chez Sawamura (2010) à propos de l'huile essentielle de kunenbo, de tachibana et tardive de Ciaculli chez qui le niveau d'γ-terpinène est aussi élevé, il est de 15,5% chez Jabara).
Notes et références
- Tokurou Shimizu, Akira Kitajima, Keisuke Nonaka, Terutaka Yoshioka, Satoshi Ohta, Shingo Goto, Atsushi Toyoda, Asao Fujiyama, Takako Mochizuki, Hideki Nagasaki, Eli Kaminuma et Yasukazu Nakamura, « Hybrid Origins of Citrus Varieties Inferred from DNA Marker Analysis of Nuclear and Organelle Genomes », PLOS ONE, vol. 11, no 11, , e0166969 (PMID 27902727, PMCID 5130255, DOI 10.1371/journal.pone.0166969, Bibcode 2016PLoSO..1166969S)
- «Anti-inflammatory effects of flavonoids in Citrus jabara fruit peels», Research Gate, juillet 2018, consulté le 12 mars 2020
- « Safety Assessment of citrus Plant and Seed derived ingredients as Used in cosmetics Date=September 2016 » (consulté le )
- Glaces et produits à base de jabara, blog sur la ville de Setouchi
- Un magasin japonais proposant de nombreux produits à base de l'agrume
- Seisho Azuma et al. 2018.
- (en) Masayoshi Sawamura, Citrus Essential Oils: Flavor and Fragrance, John Wiley & Sons, (ISBN 978-1-118-07438-1, lire en ligne)
- (en) Hiroko Omori, Kazuaki Nakahara et Katsumi Umano, « Characterization of aroma compounds in the peel extract of Jabara (Citrus jabara Hort. ex Tanaka): Aroma compounds in the peel extract of Citrus jabara Hort. ex Tanaka », Flavour and Fragrance Journal, vol. 26, no 6, , p. 396–402 (DOI 10.1002/ffj.2066, lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- (en) Seisho Azuma et al., Anti-inflammatory effects of flavonoids in Citrus jabara fruit peels, vol. 2, t. 2, Trends in Immunotherapy, (lire en ligne).