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Prélude de Bonis

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Prélude
op. 51
Genre musique pour piano
Musique Mel Bonis
Dates de composition 1901

Le Prélude, op. 51, est une œuvre de la compositrice Mel Bonis, datant de 1901.

Composition

Mel Bonis compose son Prélude en la bémol majeur pour piano en 1901. L'œuvre, dédiée à Antonin Marmontel, est publiée l'année même aux éditions Leduc, puis est rééditée par les éditions Furore en 2004[1].

Analyse

Le Prélude en la bémol utilise la même technique d'écriture que pour Écho. Comme dans Phœbé, le prélude expose une mélodie constituée d'une série de fragments qui font l'objet d'imitations. Les segments sont tous fondés sur les variantes d'un seul motif, traité avec beaucoup de plasticité. La cellule génératrice est constituée d'un simple mouvement conjoint descendant en noires pointées sur un ambitus de tierce. Dans cette descente de tierce, il y a aussi le transfert d'octave, qui ajoute une couleur particulière à la ligne mélodique, affectant les intervalles constitutifs de la cellule originale et l'enchaînement de fragments successifs. Les fragments des trois premières mesures sont transposées à chaque fois d'une octave vers le bas.

La construction motivique participe également à des moments de subtilité métrique étonnants et originaux. Si la seule indication de métrique (
) est maintenue pour la totalité de la pièce, on relève de nombreux effets d'hémiole et de réinterprétations métriques implicite, avec notamment des accents et des groupements et patrons mélodiques d'accompagnement.

Il y a aussi des entrées rapprochées du motif générateur entre la mélodie principale et la partie imitative qui génère des frottements intervalliques expressifs. À cela s'ajoute une différenciation métrique des parties, donnant une impression de tournoiement ou d'ivresse rythmique[2].

Réception

Discographie

Références

  1. Jardin 2020, p. 61.
  2. Jardin 2020, p. 335-336.

Sources

Liens externes