Aller au contenu

Adrien Aron

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 mars 2022 à 20:29 et modifiée en dernier par Éric Messel (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Adrien Aron
Harry Hopman et Aron en 1928, lors d'une rencontre France-Australie à Roland Garros[1]
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Léon Adrien AronVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Gustave Aron (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Autres informations
Sports
Vue de la sépulture.

Adrien Aron, né le à Paris et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un joueur de tennis et de bridge français, et un spécialiste de philatélie.

Biographie

Adrien Aron est le frère ainé du philosophe Raymond Aron. Il est diplômé d'une licence de droit.

Pendant l'entre-deux-guerres, « élégant, il fréquentait les milieux riches des clubs de tennis et des clubs de jeu ; il incarnait parfaitement l'homme de plaisir, un type d'hommes que mon moi philosophique méprisait et que peut-être une partie de moi-même, à peine consciente, humiliée par sa légèreté souveraine, admirait ou enviait. », dira de lui son frère[2].

Carrière tennistique

Il est décrit par Jean Samazeuilh comme « véritable machine à renvoyer la balle et caïman de la pire espèce »[3]. Néanmoins, il ne parviendra pas à rivaliser avec les « Mousquetaires ». À la fin de l'année 1928, il est classé onzième joueur français par la fédération française de tennis[4].

Il gagne le tournoi de Deauville trois fois[5]. Il remporte la Coupe Porée en 1928, en battant Louis Géraud en finale[6].

Il participe à six reprises aux Internationaux de France entre 1925 et 1931. Il est notamment battu par le champion hongrois Béla von Kehrling en 1926[7] et par Patrick Spence en cinq manches en 1927[8]).

Carrière au bridge

À partir des années 1930, il se concentre sur le bridge, jeu dont il devient l'un des principaux spécialistes en France au même titre que Pierre Albarran[9].

Philatélie

Après la guerre, il abandonne les raquettes et les cartes et se passionne pour la philatélie[2]. Il publie en 1959 Les Secrets de la philatélie chez Calmann-Lévy.

Œuvres

  • Pierre Bellanger, Pierre Albarran, Adrien Aron et Sophoklís Venizélos, Bridge, les 102 donnes d'un grand match, Grasset, Paris, 1933.
  • Adrien Aron et Jean Fayard, L'art du bridge, Arthème Fayard, Paris, 1938.
  • Adrien Aron, Les Secrets de la philatélie, Calmann-Levy, Paris, 1959.

Notes et références

  1. Hopman l'emporte 2 sets à 1, « non sans une très belle résistance de ce dernier. ». Le Figaro, 15 juillet 1928.
  2. a et b Mémoires, Raymond Aron, 1983.
  3. Le miroir des sports, 4 octobre 1927.
  4. Le miroir des sports, 11 décembre 1928.
  5. Le Figaro, 6 septembre 1927.
  6. R-J Airdey, Aron a gagné la Coupe Porée, Paris-Soir, 2 octobre 1928.
  7. Le miroir des sports, 9 juin 1926.
  8. Le miroir des sports, 4 octobre 1927.
  9. Pierre Albarran, Encyclopédie du bridge moderne, Fayard, (lire en ligne), p. 180.

Liens externes