Aller au contenu

Mie d'Aghonne

Ajouter des liens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 mars 2022 à 12:07 et modifiée en dernier par Abdoucondorcet (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Mie d’Aghonne
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Louise Justine Augusta Philippine Mie
Pseudonymes
Mie d'Aghonne, Justine Mie d'AghonneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Genre artistique
Prononciation

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Justine Mie d'Aghonne, pseudonyme de Louise Justine Augusta Philippine Mie, épouse Lacroix, née le à Toulouse et morte le à l'hôpital Beaujon dans le 8e arrondissement de Paris, est une romancière et femme de lettres française

Biographie

Fille naturelle de Justin Mie, capitaine d'artillerie[1], Justine Mie est issue d'une famille périgourdine républicaine : son frère, Louis Mie sera élu député de la Gironde en 1877. En 1848, elle épouse à Périgueux Joseph François Géraud Lacroix, homme de lettres.

Sous le pseudonyme de Mie d'Aghonne, elle est l'auteure de nombreux romans et de nouvelles, souvent parus en roman-feuilleton dans de nombreux journaux et périodiques, entre autres Le Figaro, Gil Blas, La Presse. Elle est aussi l'auteure, sous le pseudonyme de Marfori(o) de trois écrits plus directement politiques en 1870-1871, où elle s'affirme républicaine et anticommunarde : Biographie d'Eugénie de Montijo, impératrice des Français, 1870, Biographie de Napoléon III : Badinguet, empereur des Français, 1870, Les Écharper rouges : souvenirs de la Commune, 1872.

Mie d’Aghonne est membre de la Société des gens de lettres et connaît le succès. Lorsque celui-ci décline, la Société des gens de lettres lui verse une pension de 500 francs par an[2]. L’écriture n’est pas sa seule activité : elle possède également un bureau de tabac[3]. L’auteure tombe dans la solitude, devient alcoolique et se laisse mourir de faim à la suite d'une déception amicale[4]. Amenée à l’hôpital Beaujon, elle meurt dès son arrivée[4],[5]. Elle est inhumée deux jours plus tard au cimetière parisien de Saint-Ouen, 17e division[6].

Œuvres

Notes et références

  1. ↑ Acte de mariage no 78, , Périgueux, Archives de Dordogne
  2. ↑ « Faits divers - Banlieue - Levallois-Perret », Le XIXe siècle,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ « La mort de Mie d'Aghonne », Le Radical,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  4. ↑ a et b « Le suicide de Mie d'Aghonne », Le Temps,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  5. ↑ Acte de décès no 2106, , Paris 8e, Archives de Paris
  6. ↑ Registre journalier d'inhumation, , cimetière parisien de Saint-Ouen, Archives de Paris

Annexes

Bibliographie

Liens externes

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mie_d%27Aghonne&oldid=192040066 ».