Rudolf Bamler
Rudolf Bamler | |
Naissance | Kossebau, Province de Saxe |
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Décès | (à 75 ans) Groß Glienicke , près de Berlin |
Origine | Allemand |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich (en 1945) République démocratique allemande |
Arme | Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer Nationale Volksarmee |
Grade | Generalleutnant (Wehrmacht) Generalmajor (Nationale Volksarmee) |
Commandement | 121. Infanterie-Division 12. Infanterie-Division |
Conflits | Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Croix allemande |
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Rudolf Bamler est un général allemand, né le à Kossebau et mort le à Groß Glienicke , près de Berlin. Il a été Generalleutnant dans la Wehrmacht Heer (l'armée de terre du Troisième Reich) puis, quelques années plus tard, Generalmajor dans la Nationale Volksarmee, l’armée de la République démocratique allemande.
Biographie
Le jour de son baccalauréat, Bamler, âgé de dix-sept ans, s'engage comme aide-drapeau dans le 59e régiment d'artillerie de campagne à Cologne.
Abwehr
Rudolf Bamler est attaché à l'Abwehr à la tête de la section III (contre-espionnage) et il contribue à encourager une coopération plus étroite avec la Gestapo et la Sicherheitsdienst (SD)[1]. Ce rôle a également signifié que Bamler a maintenu un réseau d'informateurs à travers la société allemande égale à celui de la SD[2]. Bien qu'il ait une relation personnelle difficile avec son supérieur Wilhelm Canaris, les deux hommes ont coopéré étroitement pour soutenir un ami de ce dernier: Francisco Franco durant la guerre civile espagnole[3].
Deuxième Guerre mondiale
Après le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, Rudolf Bamler est nommé chef d'état-major de la Wehrkreis VII (Munich), avant un transfert vers le même rôle dans la Wehrkreis XX (Dantzig)[4]. Bamler est ensuite nommé chef d'état-major du XXXXVII. Panzerkorps en 1940[4]. De 1942 à 1944, il est chef d'état-major de l'armée allemande en Norvège sous les ordres du Général Nikolaus von Falkenhorst, après avoir atteint le grade de generalleutnant (lieutenant-général)[5]
Front de l'Est
Rudolf Bamler est ensuite déplacé sur le Front de l'Est. du 1er au , il est nommé commandant de la 121. Infanterie-Division, avant d'être remplacé par Helmuth Priess[6]. Il est simultanément commandant de la 12. Infanterie-Division[7].
Les Commandements de Bamler se sont terminés lorsqu'il se rend à l'Armée rouge le [4]. Cependant aigri par ce qu'il voyait comme le sacrifice de sa division, Bamler fait défection à l'Union soviétique qui l'avait capturé[4].
Les années après-guerre
Bamler installé dans l'Allemagne de l'Est et y travaille comme officier policier de la Stasi, de 1946 jusqu'à sa retraite en 1962[4]. Il occupe également le rang de Generalmajor dans la Kasernierte Volkspolizei[8].
Décorations
- Croix de fer (1914)
- 2e Classe
- 1re Classe
- Agrafe de la Croix de fer (1939)
- 2e Classe
- 1re Classe
- Croix allemande en Or le en tant que Oberst et Chef des Generalstabes du XLVII.Panzerkorps
- Ordre du mérite patriotique (RDA)
Références
- Citations
- George C. Browder, Foundations of the Nazi Police State: The Formation of Sipo and SD, University Press of Kentucky, 2004, p. 180
- Padfield Pierre,'Himmler, Cassell & Co, 2001, p. 215
- John H. Waller,The Unseen War in Europe: Espionage and Conspiracy in the Second World War, IBTauris, 1996, p. 16
- Samuel W. Mitcham, The German Defeat in the East, 1944-45, Stackpole Books, 2007, p. 39
- Hans Fredrik Dahl, Quisling: A Study in Treachery, Cambridge University Press, 1999, p. 343
- Samuel W. Mitcham, German Order of Battle Volume One, Volume 3, Stackpole Books, 2007, p. 173
- Mitcham, German Order of Battle Volume One, Volume 3, p. 52
- Walter Henry Nelson, Germany Rearmed, Simon and Schuster, 1972, p. 246
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rudolf Bamler » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
- (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Jena, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
Liens externes
- Generalleutnant de la Heer de la Wehrmacht
- Oberleutnant prussien
- Oberleutnant de la Deutsches Heer
- Major de la Reichswehr
- Général de la Nationale Volksarmee
- Membre de l'Abwehr
- Récipiendaire de 1re classe de la croix de fer
- Récipiendaire de la croix allemande en or
- Récipiendaire de l'ordre du mérite patriotique en argent
- Titulaire de la médaille du front de l'Est
- Naissance en mai 1896
- Naissance en Saxe-Anhalt
- Naissance en province de Saxe
- Décès en mars 1972
- Décès à Potsdam
- Décès à 75 ans