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Pierre-François Bergeret

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Pierre-François Bergeret
Fonction
Fermier général
-
Titre de noblesse
Comte
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Claude Anne de La Roche (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Propriétaire de

Pierre-François Bergeret (Paris, - Paris, [1]), écuyer, comte de Nègrepelisse, seigneur de Frouville, Nointel, Presles, Courcelles et autres lieux, est un fermier général français.

Biographie

Madame Bergeret de Frouville
en Diane
par Jean-Marc Nattier, 1756.
New York, Metropolitan Museum of Art

Avocat au parlement de Paris en 1710, il est trésorier principal de l'extraordinaire des guerres au département de Dunkerque (1711), directeur général des vivres dans les évêchés de Metz, Toul et Verdun (1713), inspecteur des finances de la province du Dauphiné (1716).[réf. nécessaire] Il est le père de Pierre Jacques Onésyme Bergeret de Grancourt[1].

L'un des quarante fermiers généraux de Sa Majesté (1721-1757), il devient secrétaire du roi, maison et couronne de France et de ses finances, charge anoblissante acquise en 1722[2].

À sa mort en 1771, il laisse une fortune considérable, estimée à 8 millions de livres[3]. Il possède le comté de Nègrepelisse ; le château de Nointel, acheté en 1748 au prince de Conti ; deux maisons à Versailles ; deux maisons à Paris, place des Victoires ; une maison rue de la Croix des Petits Champs ; une maison rue de Richelieu ; une maison rue Neuve des Capucins[4],[5] ; et le grand hôtel à l'extrémité nord de la rue du Temple, un des plus beaux et des plus riches immeubles du quartier, qui est racheté le 7 mars 1789 après la mort de son fils par la manufacture de porcelaine Dihl et Guérhard[6] pour 330 000 livres[7].

Son argenterie monte à 35 000 livres[8].

Notes et références

  1. a et b Pierre-François Bergeret de Frouville, sur geneanet.org.
  2. Armes des Bergeret de Frouville : D'azur au chevron d'or, accompagné de 2 étoiles en chef, et en pointe d'un lion passant sous des rayons sortant de la pointe du chevron, le tout du même. (Jougla de Morenas (Henri), Grand Armorial de France par la S.G.A.F., tome 2).
  3. [Durand] Yves Durand, Les Fermiers généraux au XVIIIe siècle, Paris, P.U.F., coll. « Travaux du centre de recherches sur la civilisation du monde moderne », (réimpr. 1992, 2e éd.), 664 p. (présentation en ligne), p. 152.
  4. Minutier central, étude XLVIII, 192, IAD du 2 septembre 1771.
  5. [Darras 1933] E. Darras, « La famille Bergeret, de l'Isle-Adam et de Frouville (Seine-et-Oise) », Mémoires de la Société Historique et Archéologique de Pontoise et du Vexin, t. 42,‎ , p. 65-92 (lire en ligne [sur gallica]).
  6. [Guillebon 1985] Régine Plinval de Guillebon, La Porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire : fabrication, commerce, étude topographique des immeubles ayant abrité des manufactures de porcelaine, Genève, Droz, , 239 p., sur books.google.fr (présentation en ligne), p. 131.
  7. [Guillebon 1988] Régine Plinval de Guillebon, La manufacture de porcelaine de Guérhard et Dihl, dite du duc d'Angoulême, The French porcelain society (no 4), , 22 p. (lire en ligne [PDF] sur thefrenchporcelainsociety.com), p. 3.
  8. Darras 1933, p. 526.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe