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Claude Masson de Saint-Amand

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Amand Claude Masson de Saint-Amand
Fonction
Préfet de l'Eure
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Amand Claude MassonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Enfant
Autres informations
Membre de
Distinction
Archives conservées par
Archives nationales (F/1bI/167/11)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Claude Masson de Saint-Amand
Signature dans son dossier de Légion d’honneur.

Claude Masson de Saint-Amand (, Paris - , Paris) est un homme politique français.

Biographie

Armand Claude Masson de Saint-Amand (le surnom Saint-Amand ayant été utilisé pour le distinguer de son père[2] est né le 7 décembre 1756 à Paris (paroisse de Saint-Nicolas-des-Champs) de Claude Louis Masson, son père, et de Marie Françoise Radix de Châtillon[2].

Il se marie avec Marie Joséphine Ramadier et a deux enfants :

  • Armand Narcisse Masson de Saint-Amand, né le 12 mars 1794 à Paris[2] qui, après une carrière militaire à la fin de l'Empire, écrira plusieurs ouvrages sur la Normandie[3].
  • Edmond Antoine Masson de Saint-Amand (8 mai 1798 - 15 février 1866), lieutenant de vaisseau, chevalier de la Légion d'honneur[4] (son unique héritier).

Il se remarie le 4 frimaire an XI (25 novembre 1802) avec Marguerite Claudine de Beaurepaire qui décède peu après[5].

Il est propriétaire du domaine de la Pommeraye à Berville-sur-Mer[6] à partir d'environ 1800, le propriétaire précédent, Jacques Philippe Henry Houel de la Pommeraye, étant mort en émigration.

Claude Masson de Saint-Amand meurt à Paris le 14 décembre 1835[7].

Carrière professionnelle

Maître des requêtes depuis 1783[8] et conseiller du roi en 1789, il succède au premier préfet du département de l'Eure dès le 9 mars 1800[9], le préfet Lannes étant muté dans les Hautes-Pyrénées au bout de 8 huit jours d'affectation à Évreux.

Masson Saint-Amand, son nom tel qu'il apparaît dans les publications, s'installe à Évreux le 28 mars pour n'en repartir que quelque 5 années plus tard. Le premier préfet de l'Eure de facto, il y reste donc tout au long du Consulat (histoire de France)[10]. À ce poste, on lui doit, en 1804, la publication d'un « Mémoire statistique du département de l'Eure » de 140 pages, et adressé au ministre de l'Intérieur d'après ses instructions[11].

Activités de prédilection

En 1783, il traduit l'art d'aimer d'Ovide[8].

Il s'intéresse à l'histoire locale et publie Essais historiques et anecdotiques sur l’ancien comté, les comtes et la ville d’Évreux et quelques endroits remarquables de l’ancien duché de Normandie, enclavés aujourd’hui dans le département de l’Eure, depuis l’origine de la monarchie jusqu’à l’époque de la réunion de la Normandie à la couronne de Philippe Auguste (Évreux, 1813) et une "Suite des essais historiques et anecdotiques sur le comté, les comtes, la ville d'Évreux et pays circonvoisins" (1815)[12] et il collectionne les ouvrages anciens tels que le manuscrit (perdu) dit "Le Pontifical de Poitiers"[13],[14].

Distinctions

Voir aussi

Bibliographie

  • André Goudeau, Le premier préfet de l'Eure : Masson de Saint-Amand, in: Connaissance de l'Eure, 119 (janvier 2001).

Notes et références

  1. « https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001513/d_827 » (consulté le )
  2. a b c et d « Notice LH/1784/62 », base Léonore, ministère français de la Culture
  3. Amand-Narcisse Masson de Saint-Amand, Lettres d'un voyageur à l'embouchure de la Seine, contenant des détails historiques, anecdotiques et statistiques sur les contrées de la Normandie connues sous le nom de pays de Caux, de Lieuvin et de Roumois, dans les départemens de la Seine-Inférieure, du Calvados et de l'Eure. Par M. A. M. de St.-Amand,..., Guibert, (lire en ligne)
  4. « Notice LH/1784/64 », base Léonore, ministère français de la Culture
  5. Journal du palais : présentant la jurisprudence de la Cour de Cassation et des cours d'appel de Paris et ses départements, Sirey, (lire en ligne)
  6. Alfred Canel, Essai historique, archéologique et statistique sur l'arrondissement de Pont-Audemer (Eure), Vimont, (lire en ligne)
  7. « Notoriété après décès de Amand Claude Masson de Saint Amand, ancien préfet, rue de Bellechasse, no 15, décédé le 14 décembre 1835. »
  8. a et b Joseph Marie Quérard, "La France littéraire", ou Dictionnaire bibliographique des savants, historiens et gens de lettres de la France, ainsi que des littérateurs étrangers qui ont écrit en français, plus particulièrement pendant les XVIIIe et XIXe siècles, Maisonneuve & Larose, (lire en ligne)
  9. GOUDEAU André, Le Département de l'Eure sous le Directoire, publications des universités de Rouen et du Havre (ISBN 978-2-87775-962-5 et 2-87775-962-8)
  10. André Goudeau, Le Département de l'Eure sous le Directoire, Univ. Rouen-Havre, 2 jan. 2012, chapitre XIX
  11. Mémoire statistique du département de l'Eure, 1804 Nota : la classification BnF est erronée car mentionne un prénom (Narcisse) d'un de ses fils.
  12. Armand Masson de Saint-Amand, Suite des Essais historiques et anecdotiques sur le comté, les comtes, la ville d'Évreux et pays circonvoisins,... par M. Masson-de-St.-Amand,..., impr. d'Ancelle fils, (lire en ligne)
  13. Catherine Reynolds et Jenny Stratford, « Le manuscrit dit «Le Pontifical de Poitiers» », Revue de l'Art, vol. 84, no 1,‎ , p. 61–80 (DOI 10.3406/rvart.1989.347776, lire en ligne, consulté le )
  14. André Porée, « Le Pontifical d'Egbert, archevêque d'York, conservé à la Bibliothèque nationale », Comptes-rendus des séances de l'année - Académie des inscriptions et belles-lettres, vol. 67, no 5,‎ , p. 415–424 (DOI 10.3406/crai.1923.74849, lire en ligne, consulté le )