Église Saint-Sauveur de Gairaut

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 septembre 2021 à 18:30 et modifiée en dernier par Thierry Caro (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Église Saint-Sauveur de Gairaut
La façade de l'église
Présentation
Type
Diocèse
Paroisse
Paroisse du Bon-Pasteur (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Religion
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France
Localisation sur la carte de Provence-Alpes-Côte d'Azur
voir sur la carte de Provence-Alpes-Côte d'Azur
Localisation sur la carte des Alpes-Maritimes
voir sur la carte des Alpes-Maritimes
Localisation sur la carte de Nice
voir sur la carte de Nice

L’église Saint-Sauveur est une église catholique située dans le quartier de Gairaut, à Nice, en France[1].

Localisation

L'église est située dans le département français des Alpes-Maritimes, sur la commune de Nice.

Historique

La présence d'une église à Gairaut est ancienne. En 1441, le noble niçois Antoine de Brandis y fonde un bénéfice.

L'église porte deux dates :

  • 1628, sur le fronton de la porte d'entrée,
  • 1741, sur la façade au-dessus des arcades[2].

Ces dates peuvent être celles d'une reconstruction ou d'un aménagement.

L'église contient un sanctuaire particulier dédié à Notre-Dame-de-la-Merci qui a été institué en 1696. On priait Notre-Dame de la Merci pour délivrer les prisonniers. Le culte a dû être créé pour se protéger des craintes qu'inspiraient les barbaresques.

Les frères François et André Romagnan font une donation à la chapelle de Gairaut le .

Jean-Louis Martin décide avant de mourir de faire un don à la chapelle de Gairaut pour faire dire une messe matinale tous les jours de fêtes au profit des habitants du quartier. Sa nièce et héritière paie au notaire royal ce don le .

Avant de mourir, don Jean Garnier (1697-1773), chanoine du chapitre et ancien curé de la cathédrale Sainte-Réparate décide de créer une chapellenie dans chacune des cinq églises champêtres de Nice, dont l'église de Gairaut. L'acte est passé le . Il prévoit que les chapelains chargés de ces églises auront chacun une rente annuelle de 300 livres. Après le décès de don Jean Garnier, les habitants de Gairaut essaient de mettre en application son legs dans leur église. Ils vont se heurter à une difficulté car le patronat de l'église appartient à Marie-Madeleine Draghi, veuve Thaon, qui a seule le droit de nommer le recteur de l'église. Un accord est signé entre les intéressés le permettant aux habitants d'avoir un curé contre la prise en charge d'une grande partie de l'entretien de l'église.

L'église devient le siège d'une paroisse en 1802.

L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques le [1].

Notes et références

  1. a et b « Église de Gairaut », notice no PA00080789, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. La communauté de Saint-Sauveur de Gairaut

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Charles-Alexandre Fighiera, La desserte de la campagne niçoise aux XVIIe et XVIIIe siècles (églises et chapelles rurales), p. 65-90, Nice-Historique, année 1967, no 64 Texte

Articles connexes

Lien externe