Louis Ozoux
Président Société des sciences et arts de La Réunion | |
---|---|
- |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités |
Distinction |
---|
Elie François Léonce Louis Ozoux, né le à Saint-Denis et mort le dans cette ville, est un médecin français.
Biographie
Après des études secondaires à Saint-Denis, il poursuit ses études de médecine à Bordeaux et parallèlement à l'École des beaux-arts avec le même succès. Docteur en médecine en 1893, chef de clinique à la faculté (1893-1897), puis professeur d'anatomie (1900-1902) tout en exerçant comme orthopédiste à l'Hôpital des enfants.
Il contribue au Journal des Artistes de Paris. En 1912, il suit les cours de l'Institut Pasteur de Paris (1902 à 1903 puis de 1909 à 1910) et est diplômé de médecine sanitaire et de médecine tropicale. Pendant son séjour en France, il est l'auteur d'une soixantaine d'articles médicaux et poursuit également une carrière de peintre en exposant à Bordeaux et à Marseille.
De retour en Colonie, en 1914, il prend le poste de Directeur de l'Institut d'Hygiène de la Réunion. Au début de la Grande guerre, il est mobilisé à la Réunion puis à Madagascar de 1914 à 1915. Il repart le en France pendant quatre ans pour la Grande guerre.
Il est rappelé par le gouverneur Victor Jean Brochard pour faire face à l'épidémie de grippe espagnole de 1919. Il dirige alors l'Institut de bactériologie et devient chef du Service de Santé de la Colonie. Il continue à peindre et s'adonne à la poésie, passion qu'il partage avec son cousin Élie Welcome Ozoux, à la littérature et à la critique d'art. Il préside l'Académie de La Réunion et la Société des Sciences et Arts. Il meurt à Saint-Denis le .
Deux volumes de ses œuvres ont été publiés après sa mort dont Mafate (Poèmes réunionnais, 1939[1]).
Cirque de Purgatoire, où le humains, les bêtes,
À l'exil, à la peur, à la faim condamnés,
Languissent, expiant le bonheur d'être nés
Sur un sol, sous un ciel aux incessantes fêtes !
Cirque de Paradis, où mon âme et mes yeux
Retrouvent un Éden, où les monts glorieux
Érigent dans l'air bleu leurs cimes immortelles !
Distinction
- Légion d'honneur[2] :
- 1919 : Chevalier
- 1931 : Officier
- 1917 : Croix de guerre
Références
- Louis Ozoux, Poèmes réunionnais, A. Lemerre, , 70 p. (OCLC 459966191)
- « Cote LH/2030/31 », base Léonore, ministère français de la Culture