May Ephrussi

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May Ephrussi
Biographie
Naissance
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Hôtel Ephrussi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 84 ans)
Vaux-le-PénilVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Famille
Père
Michel Ephrussi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Amelie Beer (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Ferdinand de Faucigny-Lucinge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Béatrix de Faucigny-Lucinge (d)
Françoise de Faucigny-Lucinge (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de

Marie Juliette Elizabeth Amélie dite May Ephrussi, princesse de Faucigny-Lucinge, est née le dans le 8e arrondissement de Paris, et, morte le à Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne)[1].

Biographie

May Ephrussi est née en 1880 dans l'hôtel particulier de ses parents, le banquier Michel Ephrussi (en) et Amélie Wilhelmine Beer, 81 rue de Monceau.

Elle épouse le à Vaux-le-Pénil (Seine-et-Marne) le prince Ferdinand de Faucigny-Lucinge (1868-1928)[2]. Cette union entre un représentant de la meilleure aristocratie et la fille d'un banquier juif ne passa pas inaperçue en pleine affaire Dreyfus. Édouard Drumont publia à ce propos un article virulent intitulé : « Vraiment, vous accaparez, mon prince ! ».

« Le ménage marcha mal et, sans se séparer, vécut de manière indépendante, écrit Jean-Louis de Faucigny-Lucinge. [...] Tante May devint célèbre par son écurie de course et par ses folles dépenses de toilettes : une robe de chez Drecoll ou de chez Cheruit entraînait l'achat d'un sac à main chez Morabito, d'un chapeau chez Paulette, d'une ombrelle chez Briggs, sans compter les divers accessoires indispensables. Comme elle ne portait ses robes qu'une fois, ses femmes de chambre s'enrichissaient en les revendant. En , au bord de la guerre, le chroniqueur hippique Jean Trarieux raconte qu'on ne comprit vraiment la gravité de la situation qu'en voyant apparaître aux courses de Deauville la tante May dans une tenue qu'on lui connaissait déjà, d'où ce quatrain de circonstance :

Où allons-nous ? Tout est fini,
Le sol sous nos pas se dérobe.
La princesse de Faucigny
A mis deux fois la même robe.

Malgré son immense fortune, ma tante se ruina tant en toilettes qu'en chevaux, équipages et Rolls-Royce... » (Jean-Louis de Faucigny-Lucinge, Un gentilhomme cosmopolite, Paris, Perrin, 1990, p. 24-25)

Hôtel de Breteuil avenue Foch qui appartint à la princesse de Faucigny-Lucinge.

En 1937, elle fait l'acquisition de l'hôtel de Breteuil, 12 avenue Foch à Paris, qu'elle revend en 1954. C'est aujourd'hui l'ambassade d'Irlande.

Elle repose au cimetière de Vaux-le-Pénil.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes