Corpus Delicti

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 juin 2021 à 19:07 et modifiée en dernier par Shalmeneser (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Corpus Delicti
Pays d'origine Drapeau de la France France
Genre musical Rock gothique[1], batcave, death rock
Années actives 19911998
Labels Alice In..., Cleopatra Records, D-Monic Records
Influences Bauhaus, Siouxsie and the Banshees, The Cure, Christian Death, David Bowie
Composition du groupe
Anciens membres Sebastian (Sébastien Pietrapiana)
Chrys (Christophe Baudrion)
Roma (Laurence Romanini)
Jerome (Jérôme Schmitt)
Franck (Franck Amendola)

Corpus Delicti est un groupe de rock gothique français, originaire de Nice, dans les Alpes-Maritimes.

Biographie

Corpus Delicti est formé en 1991 à Nice. Le groupe se sépare en 1996 après une importante carrière, notamment peu de temps après une tournée américaine aux côtés de Faith and the Muse, Das Ich et Rosetta Stone. Le groupe produit néanmoins un dernier album sous le nom Corpus, aux sonorités industrielles, machinales, n'ayant aucun trait commun avec ses œuvres précédentes.

À la suite de l'achèvement de leur carrière, Chrys, forme un projet de musique industrielle de nom Kom-Intern sur le label Brume Records ; Sebastian s'engagea quant à lui dans un projet solo de pop/rock indépendant, Kuta, Frank dans Curl (D-Monic Records). Les albums de Corpus Delicti sont tous réédités sur le label D-Monic Records (sub-division de M-Tronic Records). Deux des ex-Corpus Delicti (Frank et Chrys) forment Press Gang Metropol, un groupe de rock dans la lignée de Joy Division, The Cure, Interpol, Editors, Depeche Mode, puis rejoint par Eric Chabaud à la batterie et Sébastien Pietrapiana 3e ex Corpus Delicti au chant. Un premier album est sorti début 2012 sur le label D-Monic Records.

Une biographie de Corpus Delicti, intitulée La Déliquescence des ombres, est écrit par Tony Leduc-Gugnalons et publiée en 2011 chez le célèbre éditeur Camion Blanc[1]. En janvier 2017, D-Monic Records annonce la réédition des trois albums Twilight, Sylphes et Obsessions, en vinyle à seulement cent exemplaires numérotés[2]. En 2019, le groupe signe avec le prestigieux label américain Cleopatra. Des rééditons CD et vinyles sont prévues.

Origine du nom

Le nom du groupe ne vient pas de Corpus delicti (en), une notion juridique énonçant qu’il doit être prouvé qu’un crime a bien eu lieu avant que quiconque puisse en être accusé mais d'un procédé photographique surréaliste qui entreprend la déconstruction et la recomposition de l'image.

Membres

Derniers membres

  • Sebastian (Sébastien Pietrapiana) - chant, claviers
  • Chrys (Christophe Baudrion) - basse
  • Roma (Laurence Romanini) - [batterie - percussions]
  • Jerome (Jérôme Schmitt) - guitare
  • Franck (Franck Amendola) - guitare


Invités

  • David - claviers, programmation sur l'album Syn:Drom)

Discographie

Albums studio

EP et compilations

  • 1994 : Noxious The Demon's Game (maxi)
  • 1996 : Sarabands
  • 1998 : The Best of Corpus Delicti
  • 1998 : The History of Corpus Delicti
  • 2006 : From Dawn to Twilight (réédition de Twilight)
  • 2007 : A New Saraband of Sylphes (réédition de Sylphes)
  • 2010 : Highlights (D-Monic)
  • 2011 : Last Obsessions (D-Monic)

Autres

  • Corpus Delicti a participé au projet Reflections in the Looking Glass: A Tribute to Siouxsie and the Banshees, reprenant Head Cut de Siouxsie and the Banshees.
  • Atmosphere de Joy Division fut également repris et apparait dans la compilation The Best of Corpus Delicti.

Bibliographie

  • La Déliquescence des ombres, Tony Leduc-Gugnalons, éditions Camion Blanc.

Lien externe

Facebook: https://www.facebook.com/cdelicti/ Instagram: https://www.instagram.com/corpusdelictimusic

Notes et références

  1. a et b « Corpus Delicti – interview (bonus Obsküre Magazine #9) », sur Obsküre Magazine, (consulté le ).
  2. « Corpus Delicti : rééditions en vinyle », sur Obsküre Magazine (consulté le ).