François-Louis Pieraggi
Comte palatin |
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Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Formation |
docteur en droit canonique et civil de Rome |
Famille | |
Père |
Gio Agostino Pieraggi |
Mère |
Guillia Maria Alessandri |
Fratrie |
François Adrien Pieraggi |
Conjoint |
Marie Madeleine Mariani |
Enfant |
notamment Pierre Pieraggi |
Domaine | |
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Distinction |
François-Louis Pieraggi est un juriste et aristocrate corse, né le et décédé le .
Biographie
Il est baptisé par son grand oncle le chanoine Matthieu de Pieraggi dans la chapelle saint Marcel de Corte aujourd'hui détruite. Il est cousin avec Napoléon Ier. Il est le fils aîné de Gio Agostino Pieraggi et de Giullia Maria Alessandri. De 1772 à 1782 il fait ses études de droit à l'université de Rome. Le 8 juin 1782 il soutient sa thèse et obtient le titre de docteur en droit canonique et civil et retourne à corte. Le 3 septembre de la même année il épouse Marie-Madeleine Mariani, nièce du baron Jean-Thomas de Boërio époux de Marie-Catherine Arrighi de Casanova, tante du futur Duc de Padoue. Il a pour témoins de mariage François Antoine Gaffory, Louis Arrighi de Casanova[Lequel ?], Antoine Santelli et Jean Baptiste Baldacci. Le 22 novembre 1782 il devient avocat au barreau de la cour royal de Bastia jusqu'en mars 1791 à la suite de la Révolution française. Il est élu pour six ans juge royal du District de Vico avec Jean-Marie Cittadella, Joseph Bestagne, et Jean-Baptiste Pieraggi. Fervent bonapartiste il suit Napoléon Ier, durant le premier empire il occupe le poste de directeur des finances en Italie. Après 1815 il retourne définitivement en Corse avec sa famille, il redevient alors avocat. Il est cité comme éminent juriste par le premier président Rémy (juridiction d'appel). Le pape le crée chevalier de l'ordre de l’éperon d'or et comte palatin.
Il meurt à Corte le 4 juin 1827.
Il a cinq enfants, deux filles et trois garçons, dont l'un Pierre Pieraggi s'illustre dans la campagne de la grande armée. Il est sous lieutenant le 7 novembre 1809 puis lieutenant le 11 mars 1812 et enfin capitaine le 4 mars 1813. Il est décorer de l'ordre royal des deux Siciles pour bonne conduite et bravoure le 4 septembre 1813. Le 2 juin 1815 Napoléon Ier lui confère la croix de chevalier de l'ordre de la légion d'honneur.[1],[2],[3],[4],[5],[6].
Notes et références
- Armorial de la corse, Bibliothèque Fesh Ajaccio, page 132
- « Nice matin », journal,
- archive ecclésiastique
- « REPERTOIRE P », sur cronicadiacorsica.pagesperso-orange.fr (consulté le )
- Yumpu.com, « Toussaint Caneri, déput », sur yumpu.com (consulté le )
- « https://adecec.net/parutions/pdf/el%C3%A9ments-pour-un-dictionnaire-des-noms-propres.pdf », sur adecec.net