Château-Bas de Guitalens
Château-Bas de Guitalens | ||||
Partie arrière du château-bas et ses fenêtres à meneaux, début XXe siècle | ||||
Période ou style | Médiéval | |||
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Type | Château Commanderie hospitalière |
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Début construction | XIIIe siècle | |||
Fin construction | XIIIe siècle | |||
Coordonnées | 43° 38′ 40″ nord, 2° 02′ 03″ est | |||
Pays | France | |||
Région | Occitanie | |||
Département | Tarn | |||
Commune | Guitalens-L'Albarède (ex Guitalens) | |||
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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Le château-Bas de Guitalens est un château situé à Guitalens-L'Albarède (anciennement Guitalens), dans le Tarn (France). Cet édifice en bordure de l'Agout date du XIIIe siècle, et a un temps servit de commanderie hospitalière.
Historique
Le château-Bas est sûrement élevé au cours du XIIIe siècle, à l'ouest du village de Guitalens, alors indépendant de Lalbarède. Une autre source voudrait que cet édifice date plutôt du XVe siècle[1].
Au XVIIe siècle, après avoir appartenu à la famille de Bérail, le château-Bas devient une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. En effet, le , l'édifice est racheté au seigneur de Belcastel, François de Bérail, pour 55 500 livres par le frère Jean de Bernuy-Villeneuve, bailli de l'Aigle, sur demande de l'Ordre[2]. Par ailleurs, les Hospitaliers possèdent à la même époque de nombreuses terres à Guitalens, comme quatre métairies, deux moulins, une chapelle dans l'église, et différents champs et terres agricoles[3]. A la mort de Jean de Bernuy-Villeneuve, le château et tout le domaine de Guitalens est rattaché à la commanderie de Rayssac, située à Albi[4].
Le château-Bas a été confisqué à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem à la Révolution française.
Architecture
Le château-Bas de Guitalens se présente sous la forme d'un massif corps de logis carré sur deux étages, flanqué de deux ailes à l'Est. L'édifice dans son ensemble présente donc un plan en U, et forme une cour à l'Est. Il possède un toit à deux pentes, qui, pour être installé, a nécessité l'abaissement des murs[1]. Ceux-ci sont donc moins hauts qu'originellement. La façade principale est côtoyée en son centre, au niveau de la cour, par une tour ronde surmontant le toit. La partie haute de cette dernière
La présence de fenêtres à meneaux, visibles sur les façades arrières, attestent de remaniements à la Renaissance. Certaines ouvertures, dont une porte au rez-de-chaussée, semblent dater précisément du XVIe siècle.
Le château possède un petit domaine en bordure de l'Agout, comprenant un espace boisé et un petit étang, ainsi qu'une belle fontaine dans le style renaissance.
Voir aussi
Articles connexes
Références
- « [http://www.chateau-fort-manoir-chateau.eu/chateaux-tarn-chateau-a-cuq-chateau-bas.html Ch�teau Bas � Cuq, ancienne commanderie de l'ordre de Malte] », sur www.chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le )
- Antoine (1838-1918) Auteur du texte Du Bourg, Histoire du grand prieuré de Toulouse et des diverses possessions de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem dans le sud-ouest de la France... : avec les pièces justificatives et les catalogues des commandeurs / par M. A. Du Bourg ; Ordre de Malte, (lire en ligne)
- Emmanuel Ferdinand de Grasset, Essai sur le grand prieuré de Saint-Gilles de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, suivi du catalogue des chevaliers, chapelains, diacots, donats et servants d'armes de la vénérable langue de Provence, dressé sur les titres originaux, Dupont, (lire en ligne)
- Académie de Nîmes Auteur du texte, « Mémoires de l'Académie de Nîmes », sur Gallica, (consulté le )