Jean Boggio

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 avril 2021 à 08:17 et modifiée en dernier par Authueil (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Jean Boggio
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (61 ans)
LyonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
BijoutierVoir et modifier les données sur Wikidata

Jean Boggio, né en 1963, est un joaillier-orfèvre contemporain français.

Biographie

Il commence la joaillerie en 1980[1] et ouvre son premier atelier de joaillerie en 1984 à Lyon[2].

Son univers s'inspire des contes et légendes, et des rêves de l'enfance[1]. « Il a des thèmes récurrents qu’il décline régulièrement : la jungle, le cirque[2] ».

Il se fait connaître en 1988 grâce à une exposition au Grand Palais (Paris)[3], et à ses « bagues palais »[4] « qui ont fait sa réputation en joaillerie[5] » et « qui l’ont révélé dès 1988[3] ».

Dès 1990, il s'intéresse aux arts décoratifs avec sa première participation au salon « Scènes d'intérieur » de Paris). Il travaille autour de plusieurs domaines et matériaux[1],[2], la porcelaine[4], l’orfèvrerie, la passementerie, la pâte de verre, le cristal, la faïence.

À partir de cette époque, il collabore avec les grandes maisons françaises d'art de la table : Daum[4], Baccarat[3],[4], Saint Louis, Raynaud, faïence de Niderviller, cristallerie de Portieux, Longwy[3], Haviland[6], Les héritiers[1], Roux Marquiand[1],[5].

De 2006 à 2012, il est directeur artistique de la marque « Jean Boggio for Franz »[5],[7] en partenariat avec l'industriel taïwanais Francis Chen[5],[8],[6]. Il a été durant quatre années directeur artistique de la manufacture Haviland[4], à Limoges.

Pour ses vingt ans de création, le Musée national de la porcelaine Adrien-Dubouché de Limoges lui consacre une rétrospective en 2008[4].

De 2013 à 2014, directeur artistique de la marque TTF[9] haute joaillerie.

En 2014, exposition compte et légendée du cheval pour TTF à Paris et Shenzhen en tant que scénographe de l'exposition[pas clair].

Fin 2017, pour « ses trente ans de création[3] », il vend près de 400 de ses œuvres aux enchères[3].

Vie privée

Il vit dans le Beaujolais[3],[9], est marié et père de quatre enfants[9],[1].

Expositions

Notes et références

  1. a b c d e f g h i et j Biographie, sur le site via.fr.
  2. a b et c Article du journal Le Progrès, du 3 mai 2016.
  3. a b c d e f et g « Jean Boggio, trente ans de créations aux enchères chez Georges Blanc », article du journal Le Progrès, du 10 novembre 2017.
  4. a b c d e f et g « Le monde imaginaire de Jean Boggio », article du site maisonapart.com du 28 juillet 2008.
  5. a b c et d « Jean Boggio. L'Asie tend les bras au créateur », article du journal Le Télégramme' du 4 mai 2007.
  6. a et b « Jean Boggio : joaillier, designer et magicien de la couleur  », article du site cotemaison.fr du 2 novembre 2011.
  7. « Jean Boggio for Franz », sur jeanboggioforfranz.com.
  8. Article du journal Le Figaro du 2 février 2008.
  9. a b et c « TTF a nommé Jean Boggio, directeur de la création pour la France », article du site europeorient.com, du 2014.

Lien externe