Sonate pour piano no 9 de Prokofiev

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 30 décembre 2020 à 00:02 et modifiée en dernier par CodexBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

9e Sonate pour piano
Opus 103
Image illustrative de l’article Sonate pour piano no 9 de Prokofiev
Prokofiev et son épouse Mira

Genre Sonate
Nb. de mouvements 4
Musique Sergueï Prokofiev
Effectif Piano
Durée approximative 25 minutes
Dates de composition (1946-1947)
Dédicataire Sviatoslav Richter
Création
Interprètes Sviatoslav Richter

La Sonate pour piano nº 9 opus 103 en do majeur est une sonate de Serge Prokofiev. Composée en 1946-47, elle est dédiée au pianiste Sviatoslav Richter qui la créa le . Le compositeur déclara : « Ce sera votre sonate... mais ne vous attendez pas à une œuvre avec effets. Ce n'est pas destiné à frapper la grande salle du Conservatoire... ».

Mouvements

  1. Allegretto
  2. Allegro strepitoso
  3. Andante tranquillo
  4. Allegro con brio ma non troppo presto

Analyse de l'œuvre

« Il me faisait part, confiait Mira Mendelssohn, de son désir d'une langue musicale simple et claire. Il y pensait depuis longtemps avec obstination et ces pensées l'agitaient profondément ; même lorsqu'il parlait de clarté et de simplicité, il disait toujours qu'il ne s'agissait pas de la « simplicité ancienne » consistant en la répétition de ce qui avait été déjà dit, mais d'une simplicité nouvelle, liée au sens nouveau de notre vie[1]. »

Toujours est-il qu'on peut s'interroger sur la signification de cette sonate ; non seulement, elle clôt la série des sonates, mais est la dernière partition pianistique du compositeur ; il s'agit de la plus calme des sonates, la plus simple : le nouveau ton, plus détendu, plus apaisé, plus limpide de Prokofiev peut être attribué au changement de caractère de l'homme vieillissant et malade qui a troqué l'énergie de sa jeunesse contre une attitude plus contemplative. Mais cette œuvre n'est-elle pas l'aboutissement de la simplicité nouvelle dont il était en quête depuis plusieurs années[2]?

Bibliographie

Notes et références

  1. Souvenirs de Mira Mendelssohn, op. cit.
  2. (fr) Claude Samuel, Prokofiev, mai 1995, Seuil. (ISBN 2-02-024580-9)