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Brachycephalus ephippium

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Brachycephalus ephippium est une espèce d'amphibiens de la famille des Brachycephalidae[1].

Biologie, physiologie

Cette espèces présente plusieurs caractères inhabituels chez les amphibiens :

  • Chant : elle chante pour attirer ses partenaires, bien que ses oreilles ne semblent pas assez développées pour qu'elle entende son propre chant nuptial (quelques espèces se montrent capable d'utiliser un environnement faisant office de haut parleur)
  • Biofluorescence : Sur une partie de son corps où la peau est très fine (tête et une partie du dos), la couleur orange de la peau devient bleu fluorescent sous une lumière ultraviolette (Ce sont en réalité les os sous-jacents qui produisent cette lumière, visible au travers de la peau. Le même phénomène a été décrit chez une espèces proche : Brachycephalus pitanga. Chez ces deux espèces la fluorescence est plus intense que chez Ischnocnema parva (autre espèces apparentée). Un certain nombre d'espèces marines sont connues pour ce type de fluorescence, mais c'est un phénomène encore très rarement observé chez des espèces terrestres (quelques espèces d'oiseaux (perroquets[2]), d'araignées sauteuses[3], d'amphibiens[4] et des caméléons [5].
  • Toxicité : sa peau et son foie contiennent de la tétrodotoxine, un puissant poison pour de nombreuses autres espèces (dont l'Homme)[6].

Répartition

Cette espèce est endémique du Brésil[1]. Elle se rencontre dans les États de Rio de Janeiro, de São Paulo et du Minas Gerais.

Description

Brachycephalus ephippium
Brachycephalus ephippium

Les adultes mesurent de 12,5 à 19,7 mm[7].

Taxinomie

En 2010, Pombal a redélimité l'espèce la divisant en quatre Brachycephalus ephippium s.s., Brachycephalus atelopoide, Brachycephalus bufonoides et Brachycephalus garbeanus[8].

Publication originale

  • Spix, 1824 : Animalia nova sive species novae testudinum et ranarum, quas in itinere per Brasiliam annis 1817-1820 (texte intégral)

Liens externes

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Notes et références

  1. a et b Amphibian Species of the World, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  2. Arnold, K. E., Owens, I. P. F. & Marshall, N. J (2002). Fluorescent signaling in parrots. Science 295, 92 (2002).
  3. Lim, M. L. M., Land, M. F. & Li, D (2007) Sex-specific UV and fluorescence signals in jumping spiders. Science 315, 481–481.
  4. Taboada, C. et al. (2017) Naturally occurring fluorescence in frogs. Proc. Natl. Acad. Sci. 201701053, https://doi.org/10.1073/pnas.1701053114 (2017).
  5. Prötzel, D. et al. (2018) Widespread bone-based fluorescence in chameleons. Sci. Rep. 8, 698
  6. Lucile Rabiet (2019) La grenouille "citrouille" est fluorescente sous les UV , Science et Avenir ; 06.04.2019
  7. AmphibiaWeb. <https://amphibiaweb.org> University of California, Berkeley, CA, USA, consulté lors d'une mise à jour du lien externe
  8. Pombal, 2010 : A posição taxonômica das "variedades" de Brachycephalus ephippium (Spix, 1824) descritas por Miranda-Ribeiro, 1920 (Amphibia, Anura, Brachycephalidae). Boletim do Museu Nacional. Nova Serie, Zoologia. Rio de Janeiro, vol. 526, p. 1-12 (texte intégral).