Jean de Saint-Chamond
Jean IV de Saint-Chamond | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Décès | Aigues-Mortes |
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Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Archevêque d'Aix | ||||||||
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Jean de Saint-Chamond (mort à Aigues-Mortes le ) fut archevêque d'Aix-en-Provence de 1551 à 1566 avant de passer à la Réforme protestante.
Biographie
Jean de Saint-Chamond est le fils de Jean de Saint-Priest, seigneur de Saint-Chamond et de Jeanne de La Tour en Forez. On ignore sa carrière antérieure mais il obtient en 1551, a priori sans vocation, l'archevêché d'Aix-en-Provence.
Il devient progressivement un adepte de la réforme protestante en suivant les enseignements de Jean Calvin. Il est dénoncé pour cela au pape Pie V avec d'autres évêques français comme Jean de Saint-Gelais, évêque d'Uzès, Jean de Monluc, évêque de Valence, Claude Regin, évêque d'Oloron, Louis d'Albert, évêque de Lescar, Charles Guillart, évêque de Chartres et Antoine Caraccioli, évêque de Troyes. En octobre le souverain pontife prononce la déchéance de plusieurs d'entre eux et la suspension des autres. En décembre 1566 Jean de Saint-Chamond monte en chaire revêtu de ses vêtements sacerdotaux[1] et prononce une violente diatribe contre l'Église catholique et la papauté. Avant de descendre de la chaire il déchire sa mitre et jette sa crosse épiscopale en déclarant qu'il abdique l'archevêché. Le chapitre de chanoines élit comme vicaire général Pierre Matal le théologal de la cathédrale et reçoit en octobre suivant les félicitations du Pape. Entretemps le roi avait nommé de Fontainebleau le comme nouvel archevêque Laurent Strozzi.
Après sa spectaculaire apostasie Jean de Saint-Chamond épouse en 1567 une protestante Claude de Fay, dame de Saint-Romain, à la suite de la mort de ses frères. À partir de cette époque l'ex archevêque se fait appeler indifféremment de Saint-Chamond ou de Saint-Romain. Il dirige une troupes de calvinistes et assiège diverses places dont Aigues-Mortes qu'il prend et dont il devient gouverneur c'est la qu'il meurt de maladie le [2].
Notes et références
- le 25 décembre selon la Gallia Christiana
- Honoré Fisquet, La France Pontificale Métropole d'Aix, Paris, 1864, Tome I , p. 136-141