Jeanne Perdriel-Vaissière

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Jeanne Perdriel-Vaissière
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
PaimpolVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jeanne Lucie Sidonie VaissièreVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Saint-CygneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Distinctions

Jeanne Lucie Sidonie Vaissière, dite Jeanne Perdriel-Vaissière, née le à Ajaccio[1], morte le à Paimpol, est une poète et romancière française, connue également sous le nom de plume de Saint-Cygne.

Biographie

Jeanne Vaissière, née à Ajaccio, vécut notamment à Brest, puis à Paimpol où elle mourut. Épouse d'Eugène Perdriel, capitaine de vaisseau[2], elle fut l'amie de Victor Segalen, Jules Romains, Théodore Botrel, Anatole Le Braz, Charles Chassé, Saint-Pol-Roux[3] ou encore Charles Le Goffic qu'elle fréquentait tantôt lors du salon littéraire qu'elle organisa entre 1900 et 1920, 13 rue Voltaire à Brest, tantôt à la Société académique de Brest à laquelle elle participa de 1893 à 1920[4].

Bibliographie

  • Les Rêves qui passent. Alphonse Lemerre, 1899
  • Le Sourire de Joconde. Librairie de la Plume, 1902
  • Celles qui attendent. Sansot et Cie, 1907 - Prix Archon-Despérouses 1908 de l'Académie française[5]
  • Vigile de Noël Mystère en 1 tableau pour le . 1917
  • La Complainte des jeunes filles qui ne seront pas épousées, suivie de quelques autres poèmes. Les Éditions françaises, 1918
  • Le Bois de buis. Bloud et Gay, 1923 - Prix Montyon 1924 de l’Académie française
  • Le Toit sur la hauteur, poèmes. R. Chiberre , 1923[6]
  • C'est votre histoire . Coll. La Liseuse, Ed. Plon, Paris 1927
  • Suis-moi. 1928
  • Trois Poètes bretons. 1929
  • Feuillages, recueil de poèmes, suivis de Italia bella, roman. A. Messein , 1930 - Prix Jules-Davaine 1931 de l’Académie française
  • Fumée du soir. Marsyas (Aigues-Vives -Gard-), 1939
  • Mylène au cœur secret, roman. 1948
  • Sous les lilas Bluette en un acte et en vers Lire en ligne
  • Histoire d'Afrique nouvelle, suivie de À mon premier-né poème Lire en ligne

Voir aussi

Postérité et Jugements

  • Quand il me fut donné de la rencontrer, il me sembla que c'était la grâce même de ses vers qui s'animait devant moi (Anatole Le Braz)
  • Oh que je sais gré à Mme Perdriel-Vaissière de fuir aussi la vanité et l'égoïsme du lyrisme masculin (abbé Brémond)
  • Jean de Gourmont Jeanne Perdriel-Vaissière (Muses d’aujourd’hui. Essai de physiologie poétique)[7]
  • Robert Veyssié & Édouard Schuré Et la lumière fut (Poëtes français; première anthologie de la Renaissance contemporaine. Précédée des Quinzaines poëtiques)[8]
  • Liwei Fang Jeanne Perdriel-Vaissière et la Bretagne : poésie féminine et régionale en France 1895-1945 : Thèse de doctorat en Langue et littérature françaises ; sous la direction de André Guyon et de Marie-Josette Le Han ; soutenue en 2011 à Brest[9]

Notes et références

Source

  • C. Delmas, Jeanne Perdriel-Vaissière (1870-1951). Poète de l'amour et de la mer, Bulletin de la Société Toulousaine d'Études Classiques, 1986, n°189-190, p. 49-67

Liens externes