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Thomas Renault de Saint-Germain

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Thomas Renault de Saint-Germain
Fonction
Gouverneur du Sénégal
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Autres informations
Grade militaire
Distinction

Thomas Renault de Saint-Germain, né le à Port-Louis (Maurice) et mort le à Gorée, était un militaire et administrateur colonial français.

Biographie

Fils d'un major d'infanterie des colonies et chevalier de Saint-Louis, et petit-fils du gouverneur Pierre Mathieu Renault de Saint-Germain, il embrasse à son tour la carrière militaire. Nommé lieutenant dans l'artillerie coloniale de l'Ile de France en 1801, il est promu capitaine des chasseurs coloniaux de l'île en 1808. Fait prisonnier de guerre en mer par les Anglais en , il est rapatrié à Morlaix en décembre 1812 après avoir été échangé.

Agrégé aux gardes de la Porte de la Maison du Roi en , il passe dans la 2e compagnie de mousquetaires de la garde du Roi dès avril suivant. Ayant suivi le roi Louis XVIII à Gand, il y est décoré de la Légion d'honneur et sert à l'Armée royale de Belgique. Nommé en capitaine à la Légion de l'Aisne (devenue le 2e régiment d'infanterie de ligne en 1820), il passe capitaine au 2e régiment d'infanterie de la Garde royale en 1823 mais est réformé dès 1824.

Le , Thomas Renault de Saint-Germain est nommé gouverneur du Sénégal. À ce titre, il est promu chef de bataillon d'infanterie de marine le de la même année[1].

Il conclut au nom de la France un Traité d'amitié et de commerce avec les chefs de la tribu des Dacbaguis le à Saint-Louis[2], mais s'engage par ailleurs dans une guerre contre les Maures Trarzas de la rive droite du fleuve Sénégal, dont l'enjeu est le contrôle du commerce de la gomme arabique.

Il succombe à Gorée « des suites d'une fièvre rémittente endémique contractée sur les bords du Sénégal, dans une expédition militaire contre les Maures »[3].

Références

Notes

  1. Annales maritimes et coloniales, tome XVII, Partie officielle, 1832, p.11.
  2. Jules de Clercq, Recueil des traités de la France, tome IV, 1865, p.180.
  3. Bulletin des lois, année 1836 - partie supplémentaire, page 486.

Sources