Jean Gabriel Marie Merlhes
Jean Gabriel Marie Merlhes | ||
Naissance | Toulouse (Haute-Garonne) |
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Décès | (à 61 ans) Luxeuil (Haute-Saône) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie Cavalerie |
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Grade | Colonel | |
Années de service | 1789 – 1822 | |
Distinctions | Chevalier de l’Empire Officier de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Jean Gabriel Marie Merlhes, né le à Toulouse (Haute-Garonne), mort le à Luxeuil (Haute-Saône), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
États de service
Il entre en service le , comme soldat au régiment de Noailles dragons, et le , il est lieutenant au 1er bataillon de volontaires de Haute-Garonne. Il demande à servir dans les troupes régulières, et le , il est nommé sous-lieutenant dans le 80e régiment d’infanterie. Il passe lieutenant le , et c’est en cette qualité qu’il fait les campagnes de 1792 et 1793, à l’armée des Pyrénées occidentales.
Il reçoit son brevet de capitaine le , au 12e régiment de hussards. En 1794, à Tolosa, à la tête de 100 hussards il charge un corps de cavalerie espagnole, fort de 400 hommes qui viennent de reprendre la ville, de prendre 2 pièces de canon et délivre le général Merle.
De l’an III à l’an IV, il fait les guerres en Vendée, et il prend part en l’an V à l’expédition d’Irlande. Le , il est capturé à bord du « Ville de Lorient », et reste captif sur un ponton dans la plus affreuse misère pendant un an et demi. Rendu à la liberté le , il rejoint son régiment à Saintes.
Envoyé à l’armée d’Italie en , il y fait les campagnes de l’an VIII et de l’an IX. Le , à la bataille de Montebello, il a son cheval tué sous lui par un boulet de canon, et la bravoure remarquable avec laquelle il se conduit ce jour là, lui mérite le grade de chef d’escadron sur le champ de bataille, mais il ne reçoit toutefois le brevet que le . Passé dans le 13e régiment de dragons le , puis dans le 5e dragons le , il est nommé major dans le 10e dragons le suivant. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .
Il est promu colonel le , au 12e régiment de dragons. Affecté à l’armée d’Espagne de 1809 à 1811, sa conduite à Ocaña le , lui vaut la décoration d’officier de la Légion d’honneur le suivant.
Rentré en France à la fin de 1811, pour y soigner sa santé, il est désigne le , pour commander le 1er régiment provisoire de dragons, et il est créé chevalier de l'Empire le . Il ne fait que concourir à l’organisation de son régiment à Hanau, et le , il est chargé de la surveillance du dépôt de cavalerie des régiments de l’armée d’Espagne.
Mis en non activité lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le . Mis en demi-solde le suivant, il reste en non activité jusqu’à son admission à la retraite le .
Il meurt le , à Luxeuil.
Dotation
- Dotation de 1 000 francs de rente annuelle sur le Mont-de-Milan le .
Armoiries
Armoiries | Nom du chevalier et blasonnement |
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Chevalier Jean Gabriel Marie Merlhes et de l'Empire, lettres patentes du .
D'azur à la croix cousue de gueules, chargée en abyme du signe des Chevaliers Légionnaires, et cantonnée en chef, à dextre d'un lion rampant d'or ; à sénestre d'une tour crénelée du même ; en pointe, à dextre d'une étoile aussi d'or, à sénestre d'un dragon ailé du même, tenant de la dextre une épée d'argent. Livrées : les couleurs de l'écu. |
Sources
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 387.
- « Cote LH/1839/53 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Commandant G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, (cadres et historiques), Paris, Lavauzelle, , p. 112.
- « La noblesse d’Empire » (consulté le )
- Vicomte Révérend, Armorial du premier empire, tome 4, Honoré Champion, libraire, Paris, , p. 230.
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 149.