Florian de Kergorlay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 décembre 2019 à 18:58 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Florian de Kergorlay
Illustration.
Fonctions
Président du Conseil général de l'Oise
Prédécesseur Édouard de Fitz-James
Successeur Durand Borel de Brétizel
Président du Conseil général de l'Oise
Prédécesseur Édouard de Fitz-James
Successeur Édouard de Fitz-James
Pair de France

(200 ans, 5 mois et 4 jours)
Député de l'Oise

(8 ans et 4 mois)
Biographie
Parti politique Légitimiste

Louis-Florian-Paul, baron de Kergorlay (, Paris - , Paris), est un militaire et homme politique français.

Biographie

Membre d'une très ancienne maison de la noblesse et fils du général Alain-Marie de Kergorlay, il fut, à dix ans, chevalier de justice de l'ordre de Malte. Capitaine de cavalerie au moment de la Révolution, il émigra, fit la campagne de 1792 à l'armée des princes, voyagea, et ne rentra en France qu'au Consulat. En 1814, il fut fait chevalier de Saint-Louis par Louis XVIII.

Aux Cent-Jours, il vota contre l'Acte additionnel, protesta contre le vote de l'armée, et fut poursuivi pour sa brochure : Des lois existantes et du décret du  ; mais tandis qu'on arrêtait par erreur son frère à sa place, il put s'échapper. À la seconde Restauration, il fut élu député du collège de département de l'Oise, le . Il prit place à l'extrême droite, devint secrétaire de la Chambre introuvable le , combattit la loi d'amnistie, réclama la responsabilité des ministres, et, à la nouvelle de l'évasion de M. de La Valette, laissa éclater son indignation ; il demanda aussi 41 millions pour le clergé et la restitution de ses biens non vendus.

Ayant échoué aux élections de 1816, qui suivirent la dissolution de cette Chambre, il collabora au Conservateur et rentra au parlement le , comme député du collège de département de l'Oise ; les mêmes électeurs lui renouvelèrent son mandat, le . Il continua de siéger parmi les ultraroyalistes, fut appelé à la pairie le et vota avec les royalistes intransigeants.

Hostile aux événements de 1830, la lettre qu'il publia, le , contre le gouvernement nouveau lui valut de la Chambre des pairs une condamnation à 6 mois de prison et 500 francs d'amende.

Compromis en 1832 dans l'affaire du Carlo-Alberto et dans les tentatives de la duchesse de Berry, il fut de nouveau poursuivi, et acquitté en 1833 ; il passa en cour d'assises, l'année suivante, pour une lettre publiée dans La Quotidienne, sous l'inculpation d'attaques au pouvoir royal, et fut encore acquitté. Une autre lettre publiée dans le même journal en 1836, relative aux 23 Vendéens qu'on allait juger à Niort, le ramena devant la cour d'assises, qui le condamna, cette fois, à 4 mois de prison et 2,000 francs d'amende. En raison de sa fidélité au parti légitimiste, on l'avait surnommé la « voix rigide ».

Gendre de César Henri de La Luzerne, il est le père de Louis de Kergorlay.

Publications

  • Du droit de pétition (1819)
  • Lettres au ministre de la guerre (1834)
  • Fragment historique (1843)

Sources

Liens externes