Louis Mitchell

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 11 février 2019 à 23:15 et modifiée en dernier par Gérard (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Louis Mitchell
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 79 ans)
Nationalité
Activité

Louis Mitchell, né le à Montréal et mort le , est un facteur d'orgue canadien.

Biographie

Il a appris son métier à bonne école en travaillant plusieurs années chez Samuel-Russell Warren[1]. En 1860, il part à son compte en s'associant, pour quelques années, avec un compagnon d'apprentissage, Charles Forté.

Après la réussite de premiers travaux de proportion moyenne, il connaît la célébrité grâce à des grands instruments de la Cathédrale Notre-Dame de Québec (1864), de la Cathédrale Saint-Jacques de Montréal (1867-1868), et surtout de la Cathédrale Sainte-Famille de Chicago (1868-1870) où il signe un orgue de 63 jeux reconnu comme un des plus importants et des plus réussis de l'Amérique à cette époque. Ces instruments sont hélas disparus.

Heureusement, il reste ceux de Notre-Dame de Lévis[2] (1870), Saint-Michel de Vaudreuil (1871), Saint-André de Kamouraska[3] (1874), Saint-Norbert, Saint-Roch-de-Richelieu et Saint-Fabien-de-Panet.

Il y a aussi, ailleurs au Canada, celui de l'église Saint-Simon et Saint-Jude[4] (1882) de Tignish dans l'Île du Prince-Édouard.

Mitchell veillait particulièrement à la qualité de la tuyauterie qu'il importait ou qu'il fabriqua lui-même à compter de 1874. Cela explique pourquoi ses instruments qui ont été agrandis ou modernisés par d'autres facteurs contiennent encore une importante tuyauterie de lui, soit à Sainte-Croix-de-Lotbinière, Saint-Augustin-de-Portneuf, Saint-Sauveur de Québec (1873), ou particulièrement, à Notre-Dame de Lévis.

Références

Sources