Aller au contenu

Étienne Rivoallan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Étienne Rivoallan
Description de cette image, également commentée ci-après
Étienne Rivoallan au milieu des années 1950
Informations générales
Surnom Riwallan en breton
Naissance
Bourbriac, Bretagne
Décès (à 29 ans)
Bourbriac
Activité principale musicien (sonneur)
Genre musical musique bretonne
Instruments bombarde
Années actives Années 1950

Étienne Rivoallan[1], né le à Bourbriac où il est mort le [2], est un sonneur de bombarde. Avec Georges Cadoudal, ils formèrent un couple de sonneurs qui participa activement au renouveau de la musique bretonne d'après-guerre. Il a accompagné le cercle celtique de Bourbriac.

Ébéniste de métier, il s'est par la suite lui-même fait luthier et facteur d'anches[3].

Il rencontre Cadoudal avec qui il collaborera particulièrement. Georges apprend à Étienne à sonner la bombarde et se spécialise dans la dañs plinn[4]. Tous deux remettent au goût du jour le fest-noz[5] et fondent le bagad Bourbriac en 1953. Ils participent aux championnats des sonneurs qu'ils remportent trois fois (1958, 1959 et 1960)[6]. Lors de sessions de collectage, ils participent à la découverte de la chanteuse Marie-Josèphe Bertrand et à l'ascension des frères Morvan en 1958[7].

En 1957, il accompagne l'organiste Jacques Le Solleu à la bombarde lors du renouveau des fêtes de la Saint-Loup de Guingamp[8].

Étienne Rivoallan décède dans un accident de la route en [9].

Champion des sonneurs, couple bombarde-binioù bras[10] :

  • 1958 avec Georges Cadoudal
  • 1959 avec Georges Cadoudal
  • 1960 avec Georges Cadoudal

Discographie

[modifier | modifier le code]
  • Dérobée du pays de guingamp - polka piked - dans tro plin - dans fisel, Mouez Breiz, 1957
  • Étienne Rivoallan et Georges Cadoudal, Sonneurs de Basse-Bretagne, Sonopresse, 1977
  • En passant par la Bretagne n°4, Étienne Rivoallan et Georges Cadoudal Sonneurs, Ducretet Thomson
  • Airs pour noce bretonne, Ducretet Thomson
  • Heloise et Abellard - Gwerz an anon - suite de dans plin, Ducretet Thomson
  • Une plaque commémorative « Place Étienne Rivoallan » est apposée près du presbytère de Bourbriac.
  • Étienne Riwallan, morceau du groupe Diaouled Ar Menez (1973)
  • Alan Stivell affirme « avoir été marqué par l'influence d'Étienne Rivoallan et Georges Cadoudal »[4].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Parfois écrit « Riwallan ».
  2. Relevé généalogique sur Geneanet
  3. Michel Pinc, « 20e anniversaire de la disparition d'Étienne Rivoallan », Musique bretonne (revue), no 13,‎ , p. 15 (lire en ligne)
  4. a et b « Fest-deiz en mémoire d'Etienne Rivoallan » (consulté le )
  5. « Marcel Guillou, le relais breton. » (consulté le )
  6. « Palmarès des sonneurs. À qui le tour ? », Le Telegramme,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Georges Cadoudal, le sonneur aux mille métiers. Info - Brest.maville.com », sur www.brest.maville.com (consulté le )
  8. Jef Philippe, « Orgue et bombarde : aux origines d'un couple disparate », Musique bretonne, nos 227-228,‎ (lire en ligne)
  9. « Étienne Rivoallan. L'hommage de tout Bourbriac » (consulté le )
  10. « Bodadeg ar Sonerion » Palmarès », sur www.bodadeg-ar-sonerion.org (consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Daniel Philippe, « Etienne Rivoallan (1931-1961) », Musique bretonne (revue), no 111,‎ , p. 3-6 (lire en ligne)
  • Michel Pinc, « Hommage à un sonneur disparu... Étienne Rivoallan », Musique bretonne (revue), no 5,‎ , p. 10-11 (lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :