Émile Vernaudon

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Émile Vernaudon
Illustration.
Émile Vernaudon
Fonctions
Député français

(5 ans et 6 jours)
Élection 17 mai 1997
Circonscription 2e de Polynésie française
Législature XIe (Cinquième République)
Groupe politique NI
Prédécesseur Gaston Flosse
Successeur Béatrice Vernaudon

(4 ans, 9 mois et 6 jours)
Élection 26 juin 1988
Circonscription 2e de Polynésie française
Législature IXe (Cinquième République)
Groupe politique NI
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Gaston Flosse
Biographie
Date de naissance (80 ans)
Lieu de naissance Papeete, Drapeau de la Polynésie française Polynésie française
Nationalité Française
Parti politique E'a Api (jusqu'en 1982)
Ai'a Api (depuis 1982)
Profession Géomètre


Émile André Vernaudon, né le à Papeete, est un homme politique français, ancien député à l'Assemblée nationale française, ancien ministre des Postes et Télécommunications de Polynésie française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Géomètre de profession, Émile Vernaudon devient maire de Mahina en 1977. Issu d'E'a Api, il fonde, en 1982, le parti Ai'a Api, qu'il préside par la suite.

Il est député (non-inscrit) de la deuxième circonscription de la Polynésie française de 1988 à 1993 et de 1997 à 2002, et membre de l'Assemblée de la Polynésie française, où il fait partie du groupe Polynésiens ensemble.

Entre 2005 et 2006, il est ministre des Postes et Télécommunications du gouvernement local d'Oscar Temaru.

Le , Vernaudon est placé en détention provisoire dans l'affaire de la gestion de l'Office des postes et télécommunications[1]. Au second tour de l'élection municipale de mars 2008 à Mahina, la liste qu'il mène depuis sa cellule de la prison de Nuutania obtient la majorité des sièges au conseil municipal et il parvient à se faire réélire maire. Il sort finalement de prison le 2 avril suivant.

Le , il est condamné par la cour d'appel de Papeete, dans l'affaire du cabanon de Tautira, à 12 mois de prison avec sursis, à un an d'inégibilité et à 25 140 euros d'amende (3 millions de FCFP). En conséquence, il perd son poste de maire de Mahina quelques mois plus tard, après le rejet de son pourvoi en cassation[2].

Il est à nouveau incarcéré le , à la suite d'une condamnation à cinq ans de prison ferme et cinq ans d'inéligibilité pour recel et complicité de détournement de fonds publics, complicité de faux et usage de faux, et prise illégale d'intérêts[3]. Le mois suivant, lors du second tour de l'élection municipale partielle de Mahina, la liste qu'il conduit arrive en troisième position, recueillant 23,2 % des suffrages exprimés. Fin , toujours en prison, il démissionne de son poste de conseiller municipal et quitte la vie politique[4],[5]. Il bénéficie d'une mesure de libération conditionnelle le [3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]